Située à l'entrée du coeur du village, la chapelle est toujours la propriété de l'évêché. Elle est construite entre 1854 et 1864, à la suite du don des filles de la Congrégation de la Sainte Vierge, en hommage au dogme nouvellement défini de l'Immaculée Conception et en signe de reconnaissance pour les récentes apparitions mariales de Lourdes. Plus tard, le sanctuaire marial change d'appellation et figure, dans les relations manuscrites, sous le nom de chapelle de "" société "", relevant du tiers-ordre de Saint-François. Les ouvertures de l'élévation nord de la nef ont été obturées, très vraisemblablement à la suite de la construction de la maison qui lui est mitoyenne. Les ouvertures de l'élévation sud semblent avoir été modifiées puisque à l'inverse, des traces de baies plus larges que hautes sont visibles de part et d'autre des baies actuelles. Ceci atteste de travaux de remaniement postérieurs. La cloche porte la date de 1868. L'édifice est restauré en 1958, sous la direction du R.P. Odilon et de l'abbé Tort, membre de la Commission diocésaine d'Art sacré. Odilon était moine-architecte de l'abbaye bénédictine d'En-Calcat. L'entrepreneur chargé de la rénovation est monsieur Rivière, et les ouvriers, messieurs Thureau, Peyre et Simorre. Il est alors mentionné que "" l'oeuvre accomplie, avec son harmonieuse charpente apparente, ses vitraux aux couleurs variées et chaudes, son autel aux lignes simples, agrémenté d'un bel assortiment de fer forgé et de céramique, a une allure tout à fait sobre, mais élégante et très agréable dans son ensemble "". Une garniture d'autel avec une croix d'autel et 4 chandeliers d'autel, forgés par Monsieur Eychenne de La-Bastide-de-Sérou, et le revêtement de céramique du maître-autel, oeuvre de Mlle Vidal de Lavelanet, donnent à l'autel un cachet d'agréable originalité. Monsieur François Palmade, ébéniste à La Tour-du-Crieu réalise les panneaux sculptés de la porte d'entrée. La consécration du nouvel édifice a lieu le 23 novembre 1958. La chapelle a servi un temps pour les célébrations de la commune prenant ainsi ce rôle à l'église paroissiale pour des raisons purement pratiques car dans ses plus faibles proportions, la chapelle est plus facile à chauffer et se trouve plus proche du cimetière. Le catéchisme était aussi enseigné ici. Aujourd'hui l'édifice n'est plus utilisé pour le culte mais reste en l'état.