2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
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Dossier non géolocalisé
Compte tenu de l'importance de l'établissement pour lequel un budget de 205.510 Francs était réservé, il était prévu une double décoration. Un premier projet est proposé par l'architecte à la commission du 16 septembre 1974. Une série de trois sculptures en bois exotique, fixées sur des socles de ciment à l'aide cornières d'acier, réalisées par Fumio Otani, est proposée pour enrichir l'espace entre l'ensemble socio-culturel et le foyer-cafétéria. Une sculpture monumentale (haute de 7 m, large de 4 m et profonde de 175 cm), intitulée "le chant de la nuit", réalisée par Robert Lersy est également proposée. Défendant son projet devant la commission, l'artiste indique qu'il a souhaité évoquer par les formes mêmes de la sculpture un thème musical, opposant notamment à une ligne souple, symbolisant la musique mélodique trois verticales qui représentent la structure harmonique.£Si le projet de Fumio Otani, est approuvé, la commission estime que les intentions de l'artiste, bien qu'intéressantes, riquent de ne pas être percues et demandent un nouveau projet. Ainsi, le 31 mai 1976, l'architecte Roger Taillibert propose-t-il pour le patio de l'internat le projet de Pierre Chieze : trois sculptures en fonte d'aluminium AS 10G Y20. Le devis de 145.000 Francs prévoit que ces sculptures se feront face et seront circulaires. La première, haute de 3,30 mètres mesure 1,96 m de diamètre ; la seconde mesure 2,80 m de haut pour 1,79 m de diamètre ; la troisième, d'un diamètre de1,54 m devait mesurer 2,65 m de haut.£Ce nouveau projet reçoit un accueil défavorable de la D.D.E., le 10 juin 1976, de l'inspecteur d'académie, le 2 juillet suivant et le 15 septembre de la même année, la commission des affaires culturelles de la ville de Castres, estime que le patio de l'internat peut supporter une décoration plus monumentale et plus expressive. Le 29 novembre 1976, le préfet du Tarn transmet donc le dossier à la commission nationale en émettant à son tour un avis défavorable au projet.£Réunie le 18 janvier 1978, la commission nationale émet pour sa part un avis favorable à la décoration de Pierre Chieze et le préfet, avant de prendre toute décision, sollicite à nouveau la municipalité de Castres, renouvelée par les élections (9 mars 1978). Cette dernière répond dans un courrier du 2 juin 1978 qu'elle reste défavorable à ce nouveau projet. Quelques jours plus tard, le 16 juin, le préfet signale au ministre que, deux ans auparavant, il avait dû annuler un projet de décoration proposé par Claude Viseux pour ce même établissement en raison "du mouvement d'opinion très vif" qu'elle avait soulevé. Il suggère l'intervention du conseiller artistique régional.£Ainsi, le 18 septembre suivant, le préfet adresse un lettre à Roger Taillibert dans laquelle il explique qu'en raison de l'hostilité que ce projet a rencontré auprès des autorités locales, il ne peut l'agréer malgré l'avis de la commission nationale. Il souhaite que l'artiste étudie un nouveau projet et l'invite à prendre contact avec la municipalité de Castres, précisant à l'architecte que si un nouveau projet ne pouvait aboutir, les crédits de l'opération deviendraient caducs.£L'architecte répond le 9 février 1979 que l'oeuvre proposée par Pierre Chieze convient tout à fait "aux formes très strictes de l'architecture scolaire" et souhaite, sur les conseils de la commission nationale, une nouvelle analyse par les services de la D.D.E, On lui répond que la solution du problème se trouve à la mairie de Castres et insiste pour que l'artiste se rapproche de cette dernières pour s'entendre sur un nouveau projet.£L'enquête de terrain n'a pas permis de retrouver d'autre oeuvre que celle du sculpteur japonais Fumio Otani (1929-1996). Le nombre de sculptures vues laisse penser que l'on a demandé à l'artiste une oeuvre plus importante que celle qui était initialement prévue. Il est certain que la disposition actuelle des éléments est différente de celle d'origine.
L'oeuvre se compose de 9 éléments de bois exotique, sculptés et disposés dans un patio. Ces oeuvres étaient vernies.
h = 218 ; h = 86 ; pr = 50 £ Dimensions de la sculpture A. Sculpture B : h = 217 ; la = 50 ; pr = 44. Sculpture C : h = 220 ; la = 55 ; pr = 56. Sculpture D : h = 144 ; la = 55 ; pr = 50. Sculpture E : h = 143 ; la = 65 ; pr = 56. Sculpture F : h = 145 ; la = 52 ; pr = 55. Sculpture G : h = 219 ; la = 42 ; pr = 50. Sculpture H : h = 219 ; la = 42 ; pr = 45. Sculpture I : h = 219 ; la = 86 ; pr = 50
L'ensemble présente de nombreuses dégradations. Deux clous sont plantés sur la sculpture A. Traces de réparation sur la sculpture C (vis). D'importantes dégrations se remarquent au sommet de chacune des pièces de bois. Des mousses et des lichens sont présents sur l'ensemble des oeuvres qui ont beaucoup souffert des intempéries.
Archives Départementales du Tarn, série 1478 W 30.
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