Ces métiers ont été construits dans les années 1940 par le constructeur français Diederichs. Ils sont équipés de ratières mécaniques (système de commande à planchettes et chevilles), fournies par les établissements Stäubli : ateliers français (Faverges) et suisses (Horgen). Des toiles sont encore montées sur les métiers (largeur : 133 cm et 150 cm). L'ancien atelier de tissage compte 3 métiers de ce type, dont un en mauvais état.
- patrimoine industriel
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pyrénées-Orientales
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Commune
Arles-sur-Tech
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Adresse
rue du 14 Juillet
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Emplacement dans l'édifice
atelier de tissage
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Dénominationsmétier à tisser
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Titres
- métier à tisser grandes largeurs (185 cm) Diederichs (type 7700)
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 20e siècle
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Auteur(s)
- Auteur : constructeur
- Auteur :
Les métiers à tisser Diederichs (type 7700) sont des métiers pour cotonnades, à changement de navettes non automatique, 4 couleurs (boîtier à navette avec 4 emplacements pour 4 couleurs de fils de trame) avec mouvement de boîte type D32, à empeignage 185 cm.
Chaque métier se compose d’un châssis en métal sur lequel sont fixés les principaux éléments de la machine : à l’arrière du métier, les ensouples (1 ou 2) sur lesquelles sont enroulés les fils de chaîne et dont la progression est retenue par des poids, deux rouleaux dont le rouleau porte-fils qui guide horizontalement les fils de chaîne, les cadres de lisses appelés aussi lames (au centre du métier) dont le nombre varie en fonction du poids de la chaîne et de la complexité des motifs, le peigne, le rouleau d’appel recouvert de picots métalliques pour faire avancer le tissu et le rouleau toilier (à l’avant du métier). Chaque métier est équipé d’une ratière mécanique Stäubli (système de commande à planchettes et chevilles) pour la programmation de l’armure et l’entraînement des lames (ratière installée en superstructure). Chaque métier à tisser était mis en mouvement au moyen d’une courroie sur poulie.
Le mouvement des lames entraîne la formation de la foule, ouverture en deux nappes de la chaîne dans laquelle passe le fil de trame. Le fil de trame enroulé sur une canette est entraîné dans la foule par l'intermédiaire d'une navette. À sa sortie, il est fixé par la lisière. Le peigne vient ensuite tasser le fil de trame (appelé duite). Le tissu avance par friction sur le rouleau d’appel et s’enroule au fur et à mesure du tissage sur le rouleau toilier.
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Catégoriesindustrie textile
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Matériaux
- métal
- bois
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Mesures
- l : 340 cm
- la : 150 cm
- h : 220 cm
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Inscriptions & marques
- inscription concernant le fabricant
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Précision inscriptions
Ateliers Diederichs Bte. S.G.D.G. Bourgoin (Isère)
Ateliers de construction de machines textiles breveté S.G.D.G. n°3594 Stäubli Frères Faverges Haute-Savoie
Gebr. Stäubli et Cie Maschinenfabrik Horgen (Schweiz)
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État de conservation
- en état de marche
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Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
usine textile Camo-Cantaloup, actuellement ateliers d'artiste le Moulin des Arts
Adresse : rue du 14 Juillet