Ces 5 métiers à tisser ont été construits dans le premier tiers du 20e siècle par le constructeur français Diederichs. Ils sont équipés de ratières du constructeur Stäubli (ateliers Faverges), de la même époque. Des toiles sont encore montées sur les métiers (largeur : 24 cm). L'ancien atelier de tissage compte 5 métiers de ce type, dont un en mauvais état.
- patrimoine industriel
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pyrénées-Orientales
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Commune
Arles-sur-Tech
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Adresse
rue du 14 Juillet
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Emplacement dans l'édifice
atelier de tissage
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Dénominationsmétier à tisser
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Titres
- métier à tisser petites largeurs (32 cm) Diederichs
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 20e siècle
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Auteur(s)
- Auteur : constructeur
- Auteur :
Les métiers à tisser petites largeurs Diederichs (type C) sont des métiers pour cotonnades, à changement de navettes non automatique, à empeignage 32 cm.
Chaque métier se compose d’un châssis en métal sur lequel sont fixés les principaux éléments de la machine : à l’arrière du métier, les ensouples (1 ou 2 : une ensouple pour le fond du tissu et l’autre pour les motifs) sur lesquelles sont enroulés les fils de chaîne et dont la progression est retenue par des poids, deux rouleaux dont le rouleau porte-fils qui guide horizontalement les fils de chaîne, les cadres de lisses appelés aussi lames dont le nombre varie en fonction du poids de la chaîne et de la complexité des motifs (au centre du métier), le peigne, le rouleau d’appel recouvert de picots métalliques pour faire avancer le tissu et le rouleau toilier (à l’avant du métier). Chaque métier à tisser petites largeurs est équipé d’une ratière mécanique Stäubli (système de commande à planchettes et à chevilles) pour la programmation de l’armure et l’entraînement des lames (ratière installée en superstructure). Chaque métier à tisser était mise en mouvement au moyen d’une courroie sur poulie.
Le mouvement des lames entraîne la formation de la foule, ouverture en deux nappes de la chaîne dans laquelle passe le fil de trame. Le fil de trame enroulé sur une canette est entraîné dans la foule par l'intermédiaire d'une navette. À sa sortie, il est fixé par la lisière. Le peigne vient ensuite tasser le fil de trame (appelé duite). Le tissu avance par friction sur le rouleau d’appel et s’enroule au fur et à mesure du tissage sur le rouleau toilier.
La protection à l’avant de certains métiers porte des inscriptions, sans doute gravées par les tisserands et tisserandes.
L’emplacement de 4 métiers rapporte une organisation par poste de travail avec des métiers se faisant face 2 à 2.
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Catégoriesindustrie textile
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Matériaux
- métal
- bois
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Mesures
- l : 170 cm
- la : 140 cm
- h : 200 cm
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Inscriptions & marques
- inscription concernant le fabricant
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Précision inscriptions
Ateliers Diederichs Bte. S.G.D.G. Bourgoin (Isère)
Stäubli Frères constructeurs Faverges Haute-Savoie
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État de conservation
- hors état de jeu
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Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
usine textile Camo-Cantaloup, actuellement ateliers d'artiste le Moulin des Arts
Adresse : rue du 14 Juillet