Dossier non géolocalisé
Même si leur origine est très ancienne, ce type de boucles d'oreille a pris le nom de créole au temps de l'esclavage. C'étaient alors les seuls bijoux que les esclaves étaient en droit de porter. Ce type de bijou est devenu courant dès la fin du XVIIIe siècle. Il semble que le modèle fut assez répandu car on le retrouve sur les carnets de modèles du bijoutier Colomer, daté des années 1925.
Le bijou date du 4e quart du 20e siècle comme en atteste le poinçon à tête d'aigle.
Chaque boucle d'oreille se compose d'un anneau en or 18 carats avec, un esse torsadé en son centre puis en partie haute, une tige plate équipée d'une charnière qui maintient le crochet qui perce l'oreille et, en partie basse, un assemblage de 4 chatons dans lesquels sont sertis des grenats taillés en rond.
Les pierres les plus larges mesurent 0,4 cm
poinçon à tête d'aigle
Grenat de Perpignan, bijoux du Roussillon, Laurent Fonquernie, 2006, ISSN 0767-368-X
