Bracelet datable des environs de 1925. Il semble avoir été créé par la maison Ques-Calvet de Prades. Le poinçon est celui des Ques-Calvet maison reconnue au début du XXe siècle et qui porte l’enseigne « Au vrai bijou de Perpignan ».
Le poinçon à tête d'aigle confirme la datation du bijou exposé en 2018 pour les journées européennes du patrimoine au Palais des rois de Majorque à Perpignan.
Joseph Calvet (1880-1962) est entrepreneur de menuiserie à Prades. Il est né le 11 septembre 1880. Ses parents sont Hyacinthe Calvet, et Rose Nicola. A 27 ans, il épouse à Taurinya Marie Thérèse Quès, de 23 ans, native elle aussi de Taurinya le 2 mars 1908. Ses parents sont alors décédés. Les cousins du marié sont aussi ses témoins, Albert Domenach, 28 ans, agent voyer et Gauderique Nicolau, 28 ans lui aussi propriétaire à Codalet.
Il va avoir deux fils. Le premier, André nait le 30 mai 1912 à Prades.
Joseph Calvet fait son service de mobilisation à la guerre de 14-18, en tant que sous lieutenant du 53e régiment de ligne basé à Pau dans les Basses-Pyrénées.
Après la guerre il a un second fils, Jean, né le 8 janvier 1920 à Prades. Marie Thérèse Calvet devait décéder le 19 aout 1920, laissant ses deux enfants en bas âge à charge.
Joseph Calvet épouse en secondes noces le 14 juin 1921 l’héritière de la bijouterie Quès, Louise Adèle Joséphine (1874- 1940). Le témoin du marié est son beau frère, Ceccaldi adjudant en retraite domicilié à Villefranche de Conflent. A son mariage, la bijouterie est tenue depuis 1916 par sa mère, veuve de Joseph Quès, Marie Anne Bellaygne et elle-même.
Marie Belaygue veuve Quès est à cette date qualifiée d’orfèvre car héritière de la boutique de son mari. Elle décède le 28 juin 1921.