Chercheur à l'inventaire général d'Occitanie jusqu'en 2012.
- enquête thématique régionale, jardins remarquables
- recensement du patrimoine thermal
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Hautes-Pyrénées
-
Commune
Bagnères-de-Bigorre
-
Emplacement dans l'édifice
esplanade des thermes devant le jardin thermal
-
Dénominationsstatue
-
Titres
- Muse bagnéraise
-
Appellationsnuméro d' inventaire du FNAC : 2970
La "muse bagnéraise" est une oeuvre de Jean Escoula (1851-1911) considéré comme le chef de file de l'école bagnéraise de sculpture, en cette période charnière du 19e siècle au 20e siècle. Né à Bagnères où il est pris très tôt comme apprenti marbrier auprès de plusieurs entreprises, formé par Maurice Journès à l'école municipale fondée en 1863, il part à 22 ans à Paris où il travaille dans les ateliers de sculpteurs renommés (J.B. Carpeaux, Jean Gautherin puis Auguste Rodin qu'il quitte en 1902). Il se spécialise peu à peu dans le nu féminin. Il produit à titre personnel des oeuvres remarquées et remporte plusieurs médailles. Il forme dans ses ateliers son fils Jacques Escoula et son neveu Jean-Marie Escoula-Marot.
En 1905, le secrétaire aux Beaux-Arts Henri Dujardin-Beaumetz et le maire Bertrand Fortassin lui passent commande pour une statue de "muse bagnéraise" qui deviendra l'aboutissement de son oeuvre. Il dessine le modèle en 1907, commande le marbre en 1908 et achève la statue au début de l'année 1909 (coût 8 000 francs dont 2 500 de marbre ; Inv. : FNAC 2970). Il confie la confection du piédestal à son ami d'enfance ouvrier marbrier Justin Dulout.
L'oeuvre reçoit un accueil très favorable au Salon de la société nationale en avril. En juillet 1909, la sculpture est acheminée à Bagnères par le train. Le choix de l'emplacement (Place des Thermes, devant l'ancien hospice délabré), ne convient pas à l'auteur, mais une inauguration en grand pompe le 5 septembre suivant consacre son talent devant les Bagnérais. Promu Officier de la Légion d'honneur en 1910, Jean Escoula décède à Paris en juillet de l'année suivante, laissant une oeuvre inachevée , la "Pyrénéenne", qui devait faire pendant à la Muse bagnéraise.
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
-
Dates
- 1909, porte la date
-
Stade de création
- oeuvre unique
-
Lieu d'exécutionÉdifice ou site : Ile-de-France,75,Paris
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Escoula Jeansculpteur signatureEscoula Jean
Né à Bagnères-de-Bigorre, médaille d'or aux expositions universelles de 1889 et 1900.
-
Personnalité :
Fortassin Bertrandcommanditaire attribué par travaux historiquesFortassin BertrandCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
-
Personnalité :
Dujardin-Beaumetz Henricommanditaire attribué par travaux historiquesDujardin-Beaumetz HenriCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
-
Auteur :
La statue de la Muse bagnéraise est installée au milieu d'un parterre enherbé de plan carré, à l'extrémité de l'aile sud des grands thermes, au pied des lacets du jardin thermal. Réalisée en marbre blanc, elle tient sur un socle discret, lui-même posé sur un piédestal haut de 1m50 environ, dont le marbre gris clair de Saint-Béat crée un contraste. La muse est représentée sous les traits d'une jeune femme debout, élancée, à peine vêtue d'un voile léger qui laisse percevoir sa nudité. En appui sur le pied gauche, le pied droit un peu avancé, elle esquisse un déhanchement grâcieux qui la fait pencher légèrement sur sa droite. Tandis que la main gauche prend appui sur la lyre posée au sol contre sa hanche, sa main droite se lève ouverte, suivant la direction de son regard levé vers le ciel. Toute l'attitude évoque l'attention à l'inspiration poétique de l'instant.
La signature et la date figure sur le socle. Le piédestal, de plan carré, est gravé sur sa face ouest (côté jardin).
-
Catégoriessculpture
-
Structures
- fixe
- revers sculpté
-
Matériaux
- marbre
-
Précision dimensions
h = 200 cm ; la = 100 cm ; pr = 55 ; hauteur du socle = 20 cm ; hauteur du piédestal = 170 cm
-
Iconographies
- représentation humaine
- debout
- nudité
- femme imaginaire
- poésie
-
Précision représentations
Représentation de la muse de la poésie bagnéraise, inspiratrice des poètes de la ville
-
Inscriptions & marques
- signature, gravé, sur l'oeuvre
- date, gravé, sur l'oeuvre
- inscription concernant l'iconographie, gravé
-
Précision inscriptions
signature et date : J. Escoula 1909 (gravée sur le socle) ; inscription signalétique (gravée sur le piédestal) : ""La ville des baisers Bagnères aux vents du soir/livre sa nudité de nymphe et de baigneuse/Les paroles d'amour sur sa lèvre rieuse/Pareilles à de bleux ramiers viennent s'assoir/Laurent Tailhade"".
-
État de conservation
- bon état
-
Statut de la propriétépropriété de l'Etat
-
Intérêt de l'œuvreÀ signaler
Oeuvre majeure, de matûrité, du sculpteur bagnérais Jean Escoula (1851-1911) considéré comme le chef de file de l'école bagnéraise de sculpture à la charnière des 19e et 20e siècle.
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Bibliographie
-
Sculptures du corps. Catalogue de l'exposition qui s'est tenue du 22 juillet au 28 septembre 2013 à la Médiathèque communale de Bagnères-de-Bigorre (catalogue numérique en ligne).
-
Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, n°1823. Paris. : 1909.
Chercheur à l'inventaire général d'Occitanie jusqu'en 2012.
parc thermal dit Jardin des Thermes
Adresse : 5 Place des Thermes
Chercheur à l'inventaire général d'Occitanie jusqu'en 2012.