Chercheur associé à l'inventaire général en 2002.
Chercheur à l'inventaire général depuis 2008.
Chercheur associé à l'inventaire général en 2002.
Chercheur à l'inventaire général depuis 2008.
Chercheur pour le Département du Lot depuis 2017. Conservateur des antiquités et objets d'art du Lot depuis 2019.
Dossier non géolocalisé
Suite au rejet du premier projet présenté par Thomas Gleb en 1983, la commission nationale émet un avis favorable le 24 janvier 1984 pour son nouveau projet : "une tapisserie en laine et coton, formant des reliefs, tissée à Aubusson". La commission estime que ce projet est plus intéressant que le premier, qu'il "témoigne de qualités de fraîcheur et de gaieté, dans le choix des couleurs et de l'illustration, qui doivent le rendre sympathique aux enfants". Prévue initialement pour être placée dans l'entrée, les architectes proposent finalement de l'installer sur l'un des murs de la salle polyvalente, le mur de l'entrée étant déjà occupé par "des porte-cartables". L'œuvre sera tissée par les ateliers Legoueix d'Aubusson d'après le carton de Thomas Gleb moyennant la somme de 87 840 francs. Rappelons qu'à cette date la collaboration entre l'architecte Taillibert et Thomas Gleb n'est pas nouvelle : en effet, en 1980 deux autres 1% avaient uni l'artiste et le maître d'œuvre sur le site du Lycée de Jolimont à Toulouse où Gleb installe un relief mouvant et une sculpture, et à la Faculté de Pharmacie de Toulouse où il imagine une tapisserie.
Yehouda Chaim Kalman est né en 1912 dans une famille de tisserand à Lodz, en Pologne. Il devient l'élève du peintre Jozef Mitler auprès de qui il apprend le dessin réaliste. En 1932 il s'installe à Paris, prend le pseudonyme de Thomas Gleb et commence à exposer dès 1936. Il est le seul survivant du massacre de sa famille par les nazis en 1941. De 1929 à 1957 il tâtonne dans sa carrière d'artiste à la recherche de son style propre. C'est à partir du Cycle de la Bible, puis Caprices, nocturnes, Les objets nous regardent, que Thomas Gleb trouve la plénitude de son travail. Peintre, sculpteur, cartons de tapisseries, architecte, le créateur exprime son talent avec voracité dans la joie et la souffrance. Une centaine de tapisseries jalonnent le parcours de cet artiste éminemment spiritualiste (Gleb a étudié la bible au kheder, école juive) recherche qui le place comme un des représentant de la tapisserie contemporaine. Thomas Gleb meurt en août 1991 à Angers, laissant une oeuvre aux multiples visages.
L'oeuvre est une tenture de tapisserie en laine de format rectangulaire horizontal. Les éléments de laine et de coton polychrome forment différents reliefs.
h = 200 ; la = 285
Malgré le côté très géométrique de la représentation, on peut envisager que l'oeuvre représente un paysage urbain. On repère assez aisément les toitures des bâtiments, éventuellement la lune et une montgolfière. Il pourrait également s'agir d'une évocation des tours du château Saint-Laurent, résidence de Lurçat.
signature en bas à droite : "Gleb" ; marque du lissier en bas à gauche : "LC" ; au revers présence d'un bolduc avec mention du titre, de l'atelier, de la date d'exécution et des dimensions
Si dans l'ensemble la tapisserie est dans un état relativement satisfaisant, il serait souhaitable, pour sa conservation optimale, de prévoir la pose d'une doublure au revers afin d'apporter répartition des tensions, soutien et protection contre la poussière. Le système de suspension doit être également revu au profit d'un système d'accrochage adapté par Velcro fixé au revers en partie supérieure.
Dossier documentaire du 1% artistique
Dossier individuel de Thomas Gleb
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