Le tableau est du à un peintre montpelliérain du 17e siècle, non encore identifié (cf. Le Miracle de Soriano). L'ancien tableau d'autel disparu pendant la Révolution, fut remplaçé au début du 19e siècle par un tableau représentant saint Jean à Patmos. Pour répondre à la dédicace de l'église, il fut maquillé en saint Mathieu par le peintre Fraissines (cf. Lunel, église Notre-Dame du Lac) : l'aigle est transformé en rocher, le saint est doté d'une barbe, le texte de l'Evangile est corrigé.
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hérault
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Vol
Montpellier 5e Canton
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Commune
Montpellier
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Emplacement dans l'édifice
choeur
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Dénominationstableau d'autel
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Titres
- Saint Mathieu
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Période(s)
- Principale : 4e quart 17e siècle
- Principale : 1ère moitié 19e siècle
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Auteur(s)
- Auteur : peintre
B. S. : Le Saint reçoit la dictée de l'ange : d'une main ce dernier désigne le ciel d'où vient le message, de l'autre, le livre où il doit être consigné ; la plume en suspens, la tête levée vers la céleste apparition, le scripteur maintient sur son giron un livre où l'on peut lire "Evangelium secundum Mattaeum". Maquillé comme on a vu, le Saint Jean à Patmos, qui parait avoir été le thème initial de ce tableau, a été métamorphosé en Saint Mathieu.
En effet, ni les vêtements du Saint, au drapé mol et indécis, ni sa figure lâchement modelée, ne peuvent être mis en parallèle avec les drapés fermes, presque cassants de la tunique voltigeante de l'ange, ni avec le "volume" plein et vigoureux de cette dernière figure. En outre, la précieuse calligraphie qui sertit et limite exactement la figure angélique accuse le vague et la lourdeur du dessin de l'évangéliste. Banale, mais vigoureuse, la composition, bâtie sur les diagonales du cadre, n'a pas cessé, en dépit de telles "retouches", d'assurer l'unité du tableau.
D'autre part, la probité technique du peintre a sauvegarde l'éclat de la couleur, sans que les ténèbres, qui dominent dans ce tableau, ne l'envahissent. Limitée, la palette -ocre, garance, bleu cobalt - ne manque pas de finesse Iconographiquement l'absence de l'aigle - peut-être camouflé au moment de la "rénovation" de cette oeuvre - et la présence de l'ange, posent un problème, car malgré la surabondance des anges dans les compositions sacrées du XVIIè siècle, l'ange est le signe même de Saint.Mathieu.
Le cadre de cette toile fait alterner un ruban torsadé et des volutes d'acanthe.
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Catégoriespeinture
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Matériaux
- support peinture à l'huile, toile
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Précision dimensions
h = 320 ; la = 220
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Iconographies
- saint Mathieu et l'Ange
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État de conservation
- bon état
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Précision état de conservation
Bon. Très retouché au XlXè siècle, semble-t-il.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Protectionsclassé au titre objet, 1972/10/23
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Référence MH
Donation à la ville en 1829
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Bibliographie
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ARNAL, Francine, CHEVALIER, Alain. Tableaux religieux du 17e siècle à Montpellier. Montpellier : Inventaire général, Association pour la connaissance du patrimoine en Languedoc Roussillon, 1993. Images du Patrimoine, n° 122.
p. 22 -
Histoire du couvent des Dominicains de Montpellier, 1860.
t. II, p. 69-70
ancien couvent de dominicains, église paroissiale Saint-Mathieu
Adresse : 5 rue Germain