Dossier non géolocalisé
1875 est la date de la création du premier modèle d'Angelo Francia, qui a permis de réaliser cette Marianne. Cependant ce modèle a été créé avec une étoile au-dessus du front, étoile que la Marianne de Gignac a perdu... Entre 1871 et 1877, tout emblème révolutionnaire, comme le bonnet phrygien, est interdit, les présidents Thiers et Mac-Mahon n'en voulant pas.
L'éditeur parisien, dont la marque est ici difficile à lire, est Yves Barret.
Marianne en hermès, toute en symétrie. Coiffure avec raie au milieu ; les cheveux sont tirés vers l'arrière et attachés par un ruban dont les extrémités retombent sur les épaules. Visage ferme et plein. La tête est ceinte d'une couronne feuillagée, mi-chêne mi-laurier.
Sur le devant, initiales R. F. de République Française, entourant un faisceau de licteurs. Dans l'Antiquité, verge et haches portées au devant de certains magistrats romains signifiaient la punition. Depuis la Révolution française, ils ont été repris comme symbole de la force collective et de l'autorité légitime.
Hauteur : 89 ; largeur : 50 ; profondeur : 32,3
Signature : Francia. Date : 1875. De la marque de l'éditeur, est seulement visible : éditeurs / Paris / 6, rue Thévenot.
Deux pointes de feuilles cassées. Etoile au milieu de la couronne, disparue !
BONTE, Pierre. Je vous salue Marianne. Editions Place des Victoires, 2021.
PIACERE, Andrée et Jean. "Les Mariannes de l'Hérault", Bulletin du G. R. E. C., groupe de recherche et d'étude du Clermontais, 1995.
Photographe prestation Fish Eye dans le cadre de l'étude du patrimoine industriel du département de l'Hérault de 2011 à 2013