La machine à trier et à calibrer les olives, conservée dans l’ancienne confiserie Durand au moment de l'enquête, pourrait dater du premier ou second quart du XXe siècle. Cette machine provient des ateliers du constructeur L. Bachevalier, installé rue Colbert à Nîmes (nom du constructeur moulé à l’une des extrémités de l’axe de rotation du tambour et plaque de constructeur fixée sur un des montants du châssis). Actuellement posée sur une partie des bacs de lavage en ciment, la machine n’est pas en place : elle était initialement située dans la partie nord-est de l’atelier sous la poulie fixée dans le mur est.
- patrimoine industriel
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hérault
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Commune
Saint-Jean-de-Fos
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Adresse
13 avenue Gaston Brès
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Dénominationsmachine à calibrer des solides
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 20e siècle
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Lieu d'exécutionÉdifice ou site : Nîmes, rue Colbert
La machine à trier et à calibrer les olives est constituée d'un trieur à cylindre posé sur un châssis en bois, surmonté d’une trémie d’alimentation également en bois. Il se compose d’un tambour cylindrique légèrement incliné dont les parois sont formées de grilles en métal. Ce tambour était mis en rotation par un moteur électrique via un système de poulies et courroie encore en place. L’espacement des tiges de métal varie d’un bout à l’autre du cylindre. Il existe trois tailles d’écartement (1 cm, 1,5 cm et 2 cm) correspondant à trois calibres différents d’olives. Les olives, chargées par le haut via la trémie, se déversaient dans une petite trémie métallique reliée, à l’intérieur du châssis, à la tête du tambour. Elles étaient ainsi d’abord introduites dans un cône, lui aussi grillagé, précédant le cylindre. Ce cône permettait d’épurer les olives des brindilles. Par le mouvement de rotation et l’inclinaison du cylindre, les olives à trier, de dimension compatible avec l’écartement des grilles, passaient au travers et étaient ainsi triées par taille, des plus petites aux plus grosses. Le système de palets en bois (au nombre de 15) venant frotter contre le tambour était soit un système de frein, empêchant le tambour de tourner en sens inverse, soit un système permettant de faire tomber les olives en saillie en raclant le tambour. Les olives triées tombaient sur un plan incliné en bois (compartimenté en trois) et devaient ensuite être réceptionnées dans des caisses (ou autres contenants) posées devant le châssis. À l’autre bout du cylindre, les olives restantes tombaient dans un sac pendu à la sortie du tambour. Les quatre compartiments en bas du châssis correspondent aux déchets et aux trois tailles d’olives.
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Catégoriesindustrie liée à l'alimentation
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Matériaux
- bois
- métal
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Précision dimensions
H = 150 ; l = 300 ; la = 85
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Inscriptions & marques
- inscription concernant le fabricant
- plaque signalétique
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Précision inscriptions
L. Bachevalier, rue Colbert, Nîmes
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État de conservation
- hors état de marche
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Statut de la propriétépropriété d'un établissement public communal
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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confiserie d'olives Durand
Lieu-dit : Adresse : 13 avenue Gaston Brès
Photographe prestation Fish Eye dans le cadre de l'étude du patrimoine industriel du département de l'Hérault de 2011 à 2013