L'archidiacre François Verniette commence à constituer en 1750 un fond de trésorerie pour la construction d'un orgue de huit pieds. Le marché est signé le 1er février 1752 par Dom Bedos, fondé de pouvoir de François L'Epine. Lodève souhaitait faire travailler le jeune fils, Jean-François L'Epine. La mécanique, les sommiers, la soufflerie et les tuyaux de bois sont sous-traités à Louis Courdeau, en juillet 1752. L'Epine est occupé à Sarlat et Clermont-Ferrand et se réserve la fabrication de la tuyauterie, l'assemblage de l'ensemble et la mise en harmonie. La sculpture du buffet est confiée en 1752 à Dominique Ferrère. L'instrument est achevé en octobre 1755.
Le 7 juin 1756, un orage détériore les jeux ; on décide alors de murer la rosace.
Premier relevage par L'Epine en 1762. Abandon de 1789 à 1813, date à laquelle intervient Grossi, puis Joseph Isnard en 1821. Restauration en 1837 par Prosper-Antoine Moitessier. Théodore Puget Père et fils l'entretient à partir de 1867 et, à partir de 1878, entame une réfection totale, en faisant un orgue romantique. A cette occasion, le buffet fut agrandi en largeur de 50 cm et avancé de 20 cm. Les deux évêques au-dessus des tourelles datent de ces travaux.
Le 18 décembre 1882 : inauguration. 1928 : électrification. 1974 : relevage. Depuis son classement en 1998, l'Etat suit les travaux de restauration entrepris sur l'instrument.