• enquête thématique régionale, sculpture monumentale de la IIIe République
  • enquête thématique régionale, Marianne de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault
monument aux morts, de la guerre de 1914-1918
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hérault - Gignac
  • Commune Saint-André-de-Sangonis
  • Adresse Avenue de Lodève
  • Dénominations
    monument aux morts
  • Appellations
    de la guerre de 1914 1918

En 1922 le maire avait choisi d'ériger le monument sur l'angle de la cour de l'école mais ce projet fut abandonné devant l'opposition des Républicains et de l'inspecteur d'académie ; grille des Marbreries Générales commandée en juin 1923 et bordure terminée en novembre pour l'inauguration avant la fin de l'année 1923 ; statue industrielle.

Carte postale rappelant l'inauguration, le 21 octobre 1923.

La signature Gourdon / Paris figure sur le granit rose. Les Marbreries Générales Gourdon proposent des monuments entre 5 000 et 15 000 francs, avec notamment une "France pleurant ses morts".

Site e-Monument. net : Les Marbreries générales Gourdon à Paris ont proposé des monuments pour particuliers, pour collectivités dont des monuments aux morts. Elles pouvaient sous-traiter la fourniture des parties en bronze ou en fonte, sans que les fondeurs apparaissent. La statuaire pouvait être aussi bien française qu’étrangère, italienne, notamment. Un certain nombre de  monuments documentés par l’Inventaire des monuments historiques montre cette sous-traitance à Carrare et le recours à des ateliers de sculpture mécanique.

Ensemble élevé dans un massif triangulaire dessiné à la jonction entre l'Avenue de Lodève et l'avenue de Clermont-L'Hérault. La France est incarnée par une femme debout, jeune, à la longue chevelure détachée, les yeux baissés vers le sol. Elle est vêtue à l'antique, les pieds nus, une épaule dénudée ; un médaillon circulaire portant un coq en relief ferme sa ceinture. En main droite, elle tient une couronne de laurier sur laquelle s'enroule un ruban. En main gauche, elle maintient un drapeau aux initiales R. F. en haut de la hampe. La France est coiffée d'un casque couronné de lauriers, dont la bride est remontée sur la visière. La terrasse sur laquelle elle se tient debout est à peine ébauchée. L'étoffe du drapeau, emportée par le vent semble l'envelopper.

Socle mouluré à emmarchement de plan carré en granit rose supportant un obélisque surmonté d' une statue en pierre ; grille en fer forgé ; attributs décoratifs en galvano bronze : croix de guerre, palme enrubannée (pro patria), profil de poilu ; plaques d' inscription en marbre pour la première et pour la seconde guerre mondiale.

  • Catégories
    sculpture
  • Structures
    • revers sculpté
  • Matériaux
    • pierre, taillé
    • métal, fondu
    • fer, forgé
    • marbre
    • granite
  • Précision dimensions

    h = 1000

  • Iconographies
    • France, casque, drapeau, couronne femme, en pied, allégorie
    • obélisque monumental
  • Inscriptions & marques
    • inscription, gravé
  • Précision inscriptions

    Sur plaque de marbre blanc : St André de Sangonis / à ses / héroïques enfants / morts pour la / France.

  • État de conservation
    • bon état
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Bibliographie

  • RICHARD, Bernard. Les emblèmes de la République. CNRS éditions, 2012, 430 p.

    p. 404
Date(s) d'enquête : 1991; Date(s) de rédaction : 1993
(c) Inventaire général Région Occitanie
Communauté de communes Vallée de l’Hérault
OLAÏC 34 – Observatoire de la laïcité en cœur d’Hérault