Les chapiteaux sont parfaitement intégrés comme le linteau et le tympan à la maçonnerie du portail, qui a été conçu durant le chantier de la cathédrale dans la première moitié du 12e siècle. La proximité avec la sculpture de Saint-Sernin et de Saint-Etienne de Toulouse entérine cette datation.
- dossier ponctuel
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pyrénées - Barbazan
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Commune
Saint-Bertrand-de-Comminges
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Emplacement dans l'édifice
piédroits du portail de la façade ouest
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Dénominationschapiteau
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Période(s)
- Principale : 12e siècle
Quatre chapiteaux sont insérés entre les ressauts des piédroits du portail occidental, couronnant les colonnes géminées qui reçoivent les voussures des archivoltes. Ce sont des corbeilles doubles pour trois d'entre eux, et deux chapiteaux accolés pour le dernier. Certaines parties semblent couvertes d'enduits. Les trois chapiteaux doubles ont la particularité d'avoir leur tailloir sculpté dans le même bloc que les corbeilles, avec des éléments décoratifs qui passent de l'un à l'autre sans coupure (coiffes des diables, rinceaux). Le petit côté de la corbeille la plus extérieur du piédroit sud n'est pas terminée, et laisse voir l'épannelage préalable. Les lions ont une face très proche de celle des lions de la porte Miègeville, tout comme la composition du chapiteau, avec son tailloir intégré et ses rinceaux passant de l'un à l'autre, rappelle celle des chapiteaux des cloîtres de Saint-Sernin et de Saint-Etienne de Toulouse.
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Catégoriessculpture
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Matériaux
- calcaire
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Iconographies
- Enfer : supplice, Léviathan£rinceau peuplé : lion, homme
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Précision représentations
Le chapiteau extérieur du piédroit nord présente un supplice de l'avare en enfer ; il s'agit de la seule scène historiée de cet ensemble. Le supplicié, placé à la jonction des deux corbeilles, est avalé par un léviathan, les bras saisis par des diables et avalés par des oiseaux ; il porte une bourse autour du cou pour symboliser son avarice. Les diables ont à la place des membres inférieurs des pattes qui s'agrippent à l'abaque, et ils sont coiffés de crêtes ou de cornes qui gagnent le tailloir. Le second chapiteau de ce piédroit est couvert de lianes qui s'entrecroisent et dans lesquels passent deux lions qui se font faces, un par corbeille. Ils tournent la tète vers nous et sont chevauchés par des hommes nus. Les lianes s'élèvent jusqu'au tailloir, où elles s'enroulent autour de feuilles polylobées repliées sur elles-mêmes. Le chapiteau intérieur du piédroit sud est dans le même esprit, sauf qu'ici les lions n'ont pas de cavaliers et se suivent deux par deux par corbeille. Leurs pattes agrippent fermement à l'abaque. Des grappes de raisins et des feuilles plus simples ornent le tailloir, toujours entourées des rinceaux issus de la corbeille. A l'extérieur du piédroit sud, ce sont deux chapiteaux juxtaposés qui remplacent la corbeille double. Le tailloir qui les rassemble porte le même décor que le précédent chapiteau. Chacune de ces corbeilles est sculptée de deux lions plus maladroits que les autres, nous faisant face la tête un peu baissée.
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État de conservation
- mauvais état
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Précision état de conservation
Les chapiteaux sont encrassés et l'enduit en mauvais état.
Champs annexes au dossier - Objets mobiliers
- AGREGEE
- CADA
- COORLB93
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84
- INTE
- NOTB_G
- NOTB_S
- OBS2
- PAYS
- PETA2
- REF_MED
- REF_MED1
- REFER
- TICO1
- TYPE
- USER IVR73_SCPMIDIPYR
- VALID accessible au grand public
- VOIR_AUSSI
- WCOM
- IMP
- REFCCRP non
- SELECT oeuvre sélectionnée
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
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Protectionsclassé au titre immeuble, 1840
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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