Tout le mobilier de cette église appartient à l’association diocésaine de Nîmes. De nombreuses statues sont en place : sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Notre-Dame de Lourdes avec Bernadette Soubirous (2), sainte Rita, saint Jean-Marie Vianney, saint Antoine de Padoue, saint Expedit, groupe sculpté de la Mort de saint Joseph, statuette de Jésus portant sa croix.
- Quatorze stations de chemin de croix, en plâtre polychrome.
- Quatorze stations de chemin de croix, peint sur toile, daté de 1964. Hauteur : 101,5 ; largeur : 51,5. La signature, qui ressemble beaucoup à celle de Bernard Buffet semble bien être celle de Jean-Michel Pierret, artiste dont la trace a pu être retrouvée via internet : "Diplômé de l’Ecole des Beaux-arts de Nîmes, des Arts Décoratifs de Bruxelles, médaille d’Or de l’institut de décoration Van Derkelen à Bruxelles, Jean-Michel Pierret a exercé de nombreuses années comme décorateur de plateaux TV pour l’ORTF à Paris, puis pour RFO en Martinique et Guyane et La Réunion. Il réalise aussi les décors pour Miss Réunion. Aujourd’hui, l’artiste peint à temps complet et s’adonne à sa seule passion la peinture, après avoir exposé durant une trentaine d’années à la galerie Volmard de Paris et dans les grandes cités du monde comme New York, Tokyo, Londres, Barcelone et Dubaï.
- Tableau peint sur toile : Vierge de douleur en larmes, tenant un cœur flamboyant couronné d’épines, signée Poggioli et daté de 1970. Hauteur totale : 87 ; largeur totale : 67.
- Fonts baptismaux circulaires avec la figure du poisson gravée, posés sur un carrelage à petits carreaux jaunes et bleu marine. La chapelle des fonts baptismaux a dû être refaite entièrement, après le bombardement de mai 1944 qui a endommagé cette partie de l'église. Le couvercle octogonal en bois semble être une récupération de fonts antérieures.
- Tabernacle dans une chapelle à droite de l'autel majeur. Pierre reconstituée ? Porte avec insertion d'épais éléments de verre coloré. Vers 1965-70 ?
- Confessionnal à front triangulaire et deux places. Bois tourné, teint. Début du 20e siècle ?
- Plusieurs autels en bois polychrome ou placage de marbre.
- Ciboire à fausse coupe et pied polylobé, en argent doré, redoré (ce qui a rendu les poinçons illisibles). Couvercle emboitant sommé d’une croix. Décor aux instruments de la Passion dans des médaillons, sur l’ensemble de la pièce. Trois médaillons circulaires rapportés sur la base, en argent : Jésus, Marie et Joseph. Premières années du 20e siècle. Hauteur sans couvercle : 20,5 ; largeur pied : 14,8.
- Ciboire à fausse-coupe et base circulaire, en argent. Hauteur : 24,9 et 33 ; diamètre coupe : 13 ; diamètre pied : 15,5. Décor : blé et ajoncs se répètent sur le nœud, la base, la fausse-coupe et couvercle. Trois poinçons Minerve visibles mais pas de poinçons de maître. Fin 19e-début 20e siècle. Inscription gravée sur la bate : chanoine S. Robert
- Calice et patène en argent doré, avec ivoire (?) au nœud et à la croix du pied. Calice : hauteur : 17 ; diamètre pied : 13,3 ; diamètre patène : 14,5. Le pied du calice est marqué de deux F majuscules adossés, qui est Charles Favier Compagnie, de Lyon.
- Six chandeliers tripodes en laiton partiellement émaillé. Hauteur : 66,5.
- Thabor en laiton et émaux. Hauteur : 11 ; longueur : 28 ; largeur : 25,5.
- Ostensoir en laiton, verroterie rouge, pierres du Rhin (lunule dans tabernacle). Médaillons en émail avec figures d’anges et des quatre évangélistes. Hauteur : 69,2.
- Seau à eau bénite en cuivre doré, de forme Médicis.
Charles-Marie, Marie-Michel et Auguste Favier insculptent ce poinçon à Lyon en 1927. Il est biffé en 1976. Charles-Marie meurt en 1941 mais ses enfant poursuivent l'activité.