En 1914, est fondée une nouvelle paroise, dans le quartier de Grézan. Le premier curé est l'abbé Léon Blayrat (1878-1er septembre 1964), qui reste en place jusqu'à sa mort. Dédiée à Jeanne d'Arc, la devise de la paroisse est "Vive labeur", en mémoire des paroles prononcées par les "voix" de la sainte : "Va, fille de Dieu, va Vive labeur".
La nef de l'église provisoire n'est qu'une remise de 20 mètres sur 9, dotée d'un sous-sol servant de glacière. On y a ajouté un sanctuaire et des sacristies ; toute provisoire, elle est consacrée le 25 octobre 1914 ; il n'y a guère plus qu'un autel. Grâce à des dons et une souscription, l'architecte peut reprendre (gratuitement) le plan et les travaux après la guerre : le sanctuaire, les sacristies, quatre chapelles avec leur autel et la moitié de la nef sont alors construits, et inaugurés le 25 février 1923. Le 7 février 1926, une nouvelle fête a lieu, l'église étant complète quant à son plan. Cependant, la tour de façade est seulement amorcée. L'abbé Blayrat est alors nommé chanoine honoraire.
Enfin, en février 1929, le clocher et les cloches (Jeanne d'Arc et Bernadette) sont bénis. En 1931, L'abbé Blayrat, devenu (momentanément) aveugle, s'installe dans la maison proche de l'église, aujourd'hui accueil. Le 27 mai 1944, six bombes tombent tout près de l'église et rendent le presbytère inhabitable jusqu'au 16 juillet 1945. Le côté gauche de la façade de l'église est touché.
Au final, le bâtiment actuel de la cure a été reconstruit et terminé en 1949. La plaque "Vive labeur" s'y trouve depuis 1956.
Photographe prestation Fish Eye dans le cadre de l'étude du patrimoine industriel du département de l'Hérault de 2011 à 2013