Ménard, dans son Histoire de Nîmes, dit qu’au XVIIe siècle ce sarcophage se trouvait sous le vestibule de l’église des Augustins, là où est aujourd’hui le péristyle de la Maison-Carrée. Il disparut pendant la Révolution, lorsque les églises furent livrées au pillage. On en avait perdu la trace, lorsque sa présence fut signalée dans une maison du chemin de Sauve, à quelques membres de l’Académie du Gard. Il y servait d’auge auprès d’un puits.
Une lettre adressée au Maire de Nîmes, du 13 janvier 1898, par G. Carrière, conservateur au musée archéologique de Nîmes indique que le sarcophage (déjà au sanctuaire) a été découvert par Mgr de Cabrières, utilisé comme auge dans une ferme du chemin de Sauve. Il l'a acheté et fait transporter au sanctuaire.
Lamothe, archiviste du Gard, parle du sarcophage, p.25 : « ce tombeau, déjà signalé par Ménard, avait disparu ; il fut retrouvé, il y a trois ans [1871] et devint la propriété de Mgr de Cabrières, évêque de Montpellier, qui le fit transporter dans le nouveau sanctuaire »
Le sarcophage en question est comparé à ceux du musée d’Arles et de sainte Marthe de Tarascon.
Photographe prestation Fish Eye dans le cadre de l'étude du patrimoine industriel du département de l'Hérault de 2011 à 2013