L'emprise des lieux est difficile à déterminer en cartographie, la chapelle étant quasiment enterrée. Le site est proche du lieu - non localisé - où Baudile a subi le martyre. En décembre 1479, une chapelle fut construite à cet endroit, appelé les Trois Fontaines, et un ermite y a vécu. Les guerres de religion ont provoqué la ruine des lieux.

Le 28 février 1864, le Père d'Alzon, vicaire général, écrit au maire de Nîmes que des paroissiens se proposent de trouver par souscription les moyens nécessaires pour la "construction d'une chapelle, d'un mur de clôture le long des deux chemins et pour l'entretien d'un garde nommé par Monseigneur". Le sanctuaire existant est à l'état de ruine. En séance du 11 mai 1864, la ville accepte. En 1872, les travaux sont terminés puisque le curé Guiméty invite par courrier le Maire à la bénédiction, qui aura lieu le lundi de Pentecôte. La famille Sabran semble avoir été particulièrement généreuse pour la chapelle.

Goiffon dit (p. 45) que l'autel de la chapelle est l'oeuvre de M. Pocheville.