Rodilhan – archives départementales du Gard, V 530
Inventaire du 1er mars 1906
Dans la sacristie
Deux grands bahuts formant placards, à portes (en mauvais état) ; un autre grand bahut encastré dans le mur, formant table sur le devant, à plusieurs portes (immeuble par destination)
Un prie dieu en chêne (en mauvais état)
Un grand tableau peint, représentant l’abbé Poul (donné à l’église par Mme Vincent Magne)
Deux cadres renfermant chacun une prière
Une croix de procession de 2,50 m, nickelée, le bâton en bois
Une croix de mort en bois
Un bénitier en verre, avec goupillon
Deux fanions pour les processions
Deux porte-bannières
Un calice en métal argenté avec son couvert
Deux missels en mauvais état
Deux porte-missels
Un thabor
Une échelle double
Deux encensoirs
Une petite sonnette
Deux burettes
Quatre chasubles (rouge, blanche, violette et noire) pour les offices
Quatre chappes (rouge, blanche, violette et noire)
Quatre étoles (rouge, blanche, violette et noire)
Deux surplis
Une nappe
Robe et surplis pour enfants de cœur (deux de chaque) y compris deux calottes
Un brancard pour les morts
Un drap de mort
Une lampe en cuivre avec abat-jour en carton
Dans l’église
Sur l’autel placé au centre du chœur, une statue de Jésus-Christ, grandeur moyenne, peint en diverses couleurs
Six grands chandeliers en cuivre
Quatre vases en fonte
Une nappe d’autel, festonnée
Un tapis recouvrant les marches
Un grand tableau peint représentant saint Jean Baptiste (sic)
Sur les côtés, quatre tableaux peints représentant des sujets religieux
Une lampe suspendue
Deux appliques avec candélabres
Un fauteuil en paille, bois de noyer
Deux tabourets
L’agent a constaté que le tabernacle était ouvert, mais qu’il n’y avait rien dedans ainsi qu’il a été déclaré
Sur l’autel de la Vierge côté droit, une statue représentant la Vierge, grandeur moyenne ; de chaque côté, deux statues de saints reposant sur un socle scellé dans le mur
Six grands chandeliers en métal
Une nappe d’autel, festonnée
Un grand cadre renfermant les noms des membres de la confrérie
Cinq petits bancs
Sur l’autel de saint Joseph, côté gauche, la statue du saint, grandeur naturelle, peint en diverses couleurs. Trois statues de saints, tout autour, reposant sur des socles scellés dans le mur
Une nappe d’autel
Deux grands tableaux religieux peints
Deux tableaux ordinaires, gravure
Un grand cadre pour y inscrire les noms des membres de la confrérie
Deux bancs en bois
Dans la nef, sur une applique, une petite statue de saint Joseph
Deux cents chaises paillées
Trois lampes candélabres suspendues
Quatorze tableaux représentant le chemin de la croix
Deux pupitres au devant du premier rang des chaises
Dans le chœur un autel en marbre avec la statue du Sacré Cœur. Tout autour du chœur des stalles en chêne, et, en avant du chœur, sur les deux côtés deux stalles à une place surmontées d’un ciel.
Une grille en fer forgé sépare le chœur de la nef. Sur le côté droit, l’autel de la Vierge surmonté de sa statue, deux consoles sur lesquelles reposent deux saints, quatre appliques pour lampe, une grille en fer sépare l’autel. Sur le côté droit (sic) l’autel de saint Joseph avec la statue du saint.
Trois consoles sur lesquelles reposent des statues de saints, quatre appliques pour lampes, une grille en fer pour séparer l’autel, un grand confessionnal en chêne scellé dans le mur.
Une chaire en marbre gris.
Sur les côtés de la nef, une console sur laquelle repose la statue de saint Joseph en petit. Un tronc pour les aumônes scellé dans le mur. Sept appliques pour lampe.
Au fond, une niche pour les fonts baptismaux avec la statue de saint Jean Baptiste avec une vasque en pierre sur colonne en pierre également.
A l’entrée, deux bénitiers scellés dans le mur. Dans le clocher, deux cloches de différentes grandeurs ; une grande grille en fer devant la tribune
Aux archives diocésaines de Nîmes, une lettre du curé, le 7 avril 1880, affirme que la paroisse a acheté les boiseries de l’ancienne église Saint-Baudile [de Nîmes]
Elle dit aussi qu’en 1855 un ostensoir, un ciboire et un calice en vermeil ont été volés.
Un autre document indique que ces objets avaient été donnés en 1826 par Catherine Carbonnel, veuve Murjas.
Le 8 janvier 1848, le curé Alberti adresse une lettre à l’évêque demandant l’autorisation d’accepter le legs de l’abbé Michel, prêtre résidant à Rodilhan, afin d’acheter deux autels.
A Lyon, le poinçon F soleil F a une très longue durée d'activité : insculpé entre 1824 et 1827, puis avant 1830, puis le 23 septembre 1927, biffé en 1976.