Le 13 septembre 1877, marché avec J. Bernard Hoën qui réalise le chapier en noyer et bois du nord "sous les ordres et la direction" de l'architecte : "le chapier sera formé de deux parties distinctes : la première, celle du bas, formant avant-corps, sera appropriée et réservée pour les tiroirs devant recevoir les chapes et autres. La seconde, en arrière-corps et posée au-dessus de la première partie, se composera de divers tiroirs et de divers compartiments destinés à recevoir certains objets précieux destinés au culte. La première partie, celle du bas, dite chapier, se composera de cinq tiroirs superposés demi-circulaires se mouvant autour d'un arbre fixe. Ces tiroirs seront ferrés au moyen de douilles soudées à des bandes en fer, vissées au fond du tiroir. Cette ferrure toute spéciale pour ce genre de meuble est simple, mais d'une exécution difficile à cause de la précision qu'il faut apporter dans sa pose et sa confection, les tiroirs devant se mouvoir tous parallèlement sans qu'ils se heurtent. La face de ces tiroirs sera cachée par un meuble en bois composé de quatre portes et deux retours. Les fonds des portes seront en parquet à lame avec chanfreins arrêtés assemblés dans des traverses moulurées, formant croix de saint André, les retours seront semblables aux portes. Le socle sera formé d'une plinthe moulurée ; une tablette en bois portant moulure tout autour terminera cette première partie, du chapier proprement dit. Le tout sera assemblé selon toutes les règles de l'art, consolidé au moyen de tirants et d'équerres en fer intérieures. Les portes seront ferrées avec des paumelles et munies d'une serrure à crémone. [...] La deuxième partie de ce chapier posée au-dessus et en arrière corps de la première se composera de 16 tiroirs dans sa partie inférieure ; le dessus formant armoire sera destiné à recevoir divers objets précieux. La partie milieu formera saillie et avant corps sur le nu des portes de ces armoires, le tout sera terminé par une corniche, la partie du milieu surmontée d'une croix". Le tout pour 2 900 francs (Archives diocésaines).
Dossier d’œuvre objet IM30004112
| Réalisé par
- inventaire topographique, Nîmes
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Gard
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Commune
Nîmes
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Adresse
Place Gabriel Péri
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Emplacement dans l'édifice
sacristie
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Dénominationschapier
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1877, daté par source
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Lieu d'exécutionCommune : Nîmes
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Auteur(s)
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Auteur :
Hoën Bernard J.menuisier attribution par sourceHoën Bernard J.
Nom d'entreprise de Nîmes. A l'exposition universelle de 1855, cet ébéniste reçut une mention honorable (cf. PIEYRE, t. 2, p. 249). Etait installé au 5, rue Briçonnet. Une remarque de Jules Salles dans sa Notice sur St-Paul indique qu'il a travaillé aussi dans le nord de la France.
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Auteur :
Chapier à cinq tiroirs semi-circulaires, seize tiroirs et dix-huit placards. La partie du milieu n'est pas avancée comme le demandait le marché mais une des portes centrales est beaucoup haute et se distingue bien du reste.
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Catégoriesmenuiserie
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Matériaux
- bois
- noyer
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État de conservation
- bon état
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Date(s) d'enquête :
2022;
Date(s) de rédaction :
2023
(c) Inventaire général Région Occitanie
Édifice
église paroissiale Saint-Baudile de Nîmes
Commune : Nîmes
Adresse : Place Gabriel Péri
Adresse : Place Gabriel Péri
Photographe prestation Fish Eye dans le cadre de l'étude du patrimoine industriel du département de l'Hérault de 2011 à 2013