Marché du 12 mai 1876 entre la ville et Vincent Pialat qui s'engage, sous la direction et selon les plans de l'architecte, à réaliser des travaux de menuiserie : " 1° Faces des placards, armoires et buffets des sacristies en bois de noyer ciré à compartiments d'assemblage, moulures chanfreinées et amorties, les dormants de cinq centimètres d'épaisseur, les bâtis de trente huit millimètres, les panneaux de vingt millimètres d'épaisseur ; surface développée de dix sept mètres carré à raison de trente huit francs le mètre carré, y compris ferrements et pose, 646 francs.
2° Tapisserie entre les placards également en bois de noyer ciré et construites entièrement comme les placards mais à un seul parement, les bâtis de trente millimètres d'épaisseur et les panneaux de dix huit millimètres, surface développée neuf mètres carrés, à raison de vingt francs le mètre carré y compris les pattes d'arrêt et pose, 180 francs.
3° Compartiments intérieurs, tels que séparations, étagères, tiroirs etc en bois de Nerva de trente huit mllimètres d'épaisseur avec tasseaux et crémaillères en bois de noyer, surface développée vingt trois mètres carrés, à raison de neuf francs le mètre carré mis en place, et y compris tasseaux et crémaillères, 207 francs" (AD 30 V 171).
Blandin, autre menuisier de Nîmes se voit attribuer le même jour des travaux identiques, peut-être les meubles du couloir à l'arrière du choeur, faisant partie aussi de la sacristie (AM Nîes, 2 M 5).
Photographe prestation Fish Eye dans le cadre de l'étude du patrimoine industriel du département de l'Hérault de 2011 à 2013