Le 12 mai 1876, marché entre la ville et le menuisier Joseph Bord, installé 15, rue Rangueil, à Nîmes, pour la réalisation, selon les plans de l'architecte, de "1° deux confessionnaux en bois de noyer ciré mesurant chacun deux mètres cinquante centimètres de longueur, un mètre dix centimètres de largeur et trois mètres cinq centimètres au sommet de la croix, estimés avec les gravures non sculptées et mis en place à raison de mille francs l'un. 2° Ferrement des dits, composés pour chacun 1° de trois fiches avec agrafes saillantes, une serrure avec entrée, découpées en fer poli ; 2° de trois petits grillages en fer forgé et poli mesurant chacun 0,17 de largeur et 0,85 de hauteur" (AD 30 V 171).
A la même date, André Maurice reçoit exactement la même commande pour deux autres confessionnaux et Vincent Pialat reçoit commande pour un confessionnal.
Et le menuisier nîmois Blandin reçoit commande d'un confessionnal en noyer ciré, toujours le même jour (AM, 2 M 5).
Toujours le 12 mai 1876, Pierre Rey, sculpteur, rue de Chaffoy, à Nîmes, se voit confier toute la sculpture des six confessionnaux, qui comportent chacun "quatre fleurons, vingt crochets, décoration de la croix et motif de fronton" (AD 30, V 171).
architecte de Bordeaux, candidat malheureux pour la construction du Sacré-Coeur de Paris, mais bâtisseur du Sacré-Coeur de Bordeaux de 1877 à 1903.