Tableau signé et daté comme c'est généralement le cas pour cet artiste, qui a 29 ans au moment de cette réalisation.

Le Courrier du Gard du 20 juin 1857 présente déjà sa biographie : "Il a présenté à la dernière exposition de Nîmes une Ascension, grande toile de 4,10 m de hauteur sur 3,20 m. de largeur, commandée par le ministre des finances pour l'église de Vers. "Comme notre infortuné Sigalon, dit M. Jules Canonge, dans son rapport à la Commission des beaux-arts, M. Doze a été victime du faux-jour d'un atelier trop exigu. Peinte dans l'ombre et sans reculée, son Ascension ne lui est apparue à lui-même que dans la lumière de notre musée ; là, elle s'est manifestée avec une violence de couleur qui laisse à peine entrevoir ses qualités sérieuses. Destiné à une chapelle très obscure, ce tableau y reprendra la plus grande partie de ses avantages, surtout lorsque le temps aura répandu sur lui cette harmonie prestigieuse qui donne tant de charme aux toiles des maîtres anciens". Ajoutons que plusieurs des figures de ce tableau, celle du Christ entre autres, méritent des éloges. Il n'est pas inutile de faire remarquer que tandis que dans la plupart des tableaux qui représentent cette scène, le corps du Christ paraît stationnaire et maintenu dans les airs par quelque artifice incompréhensible, celui de M. Doze s'élève et monte véritablement, sous l'oeil de celui qui le contemple."

En 1901, quand Rastoux réalise les peintures décoratives de l'église, il ajoute un choeur d'anges de part et d'autre du tableau.