Claude-Henri Plantier est né le 2 mars 1813 à Ceyserieux (Ain), au château de Grammont, où ses parents sont employés. Mais la famille déménage assez rapidement vers Lyon où son père devient un pépiniériste reconnu pour ses roses. Il connaît l'internat dès huit ans et devient rapidement un très bon latiniste. En 1831, il entre chez les Chartreux de Lyon. Il est ordonné prêtre le 20 mai 1837. A moins de 30 ans, il se voit attribuer la chaire d'hébreu de la faculté de théologie de Lyon. A partir de 1844, il est demandé pour prêcher des retraites ecclésiastiques un peu partout en France. Le 21 février 1847, il débute les conférences de Carême, à Notre-Dame de Paris. Ne se ménageant jamais, il souffre régulièrement de problèmes de santé. Survient le décès de l'évêque de Nîmes, Mgr Cart. Le 30 août 1855, l'abbé Plantier est nommé pour le remplacer, par décret. Le 28 septembre 1855 est la date de sa préconisation par le consistoire. A 42 ans, le 18 novembre 1855, il est sacré évêque à la Primatiale de Lyon. Le 29 novembre 1855, Mgr Plantier arrive en gare de Nîmes. L’évêque veut un clergé savant dans son diocèse et s’y emploie sans relâche. Histoire et philosophie doivent être ajoutés à l’Ecriture sainte, à la théologie et au droit canonique. Les conférences pastorales augmentent en nombre et en densité. Mgr Plantier a été inhumé le 2 juin 1875.

Une gravure a été faite ensuite du tableau, pour la biographie publiée en 1882 par l'abbé Clastron.

Une phrase de sa biographie va bien avec le portrait : « Pour être évêque, je n’ai pas cessé d’être Chartreux ; par goût, je voudrais voir mon palais n’être qu’une cellule » (p. 587).

Doze a fait cinq portraits de Mgr Plantier.