Il est bien étrange de ne trouver aucune archive sur ce tableau monumental du 18e ou du 19e siècle ; sa facture fait plutôt penser au 18e siècle. Il pourrait provenir d'un autre lieu. La chapelle où il se trouve n'est chapelle des fonts baptismaux que depuis 1856.
La source de l'existence de saint Baudile est donnée par Ménard, qui l’a découverte dans des Actes, dans un lectionnaire du XIIIe siècle. On en apprend qu’il arriva à Nîmes avec sa femme venant de pays étranger (aliis regionibus). Il aurait été battu parce qu’il ne voulait pas sacrifier aux rites païens, puis condamné à avoir la tête tranchée. Ménard et les Bollandistes en font un soldat mais les Actes ne disent rien à ce sujet (cf. Goiffon). Le Livre des Miracles de saint Grégoire de Tours (544-595) fait mention des miracles qui se produisent sur son tombeau, au nord de Nîmes.
Photographe prestation Fish Eye dans le cadre de l'étude du patrimoine industriel du département de l'Hérault de 2011 à 2013