Dossier non géolocalisé
Le traité est passé le 20 février 1862 entre la mairie et Monsieur Hoën Bernard pour quatre confessionnaux, "en bois de noyer parfaitement sec, premier choix et poli à la cire, conformément aux dessins fournis par l'Architecte de l'église ", y compris ferrures et mise en place, au prix de 7 900 francs (AM Nîmes, 2 M 19).
Le dessin est signé de Libourel le 10 septembre 1861 (AM Nîmes, 2 M 19 1).
Le travail doit être terminé pour le 15 août 1862.
Nom d'entreprise de Nîmes. A l'exposition universelle de 1855, cet ébéniste reçut une mention honorable (cf. PIEYRE, t. 2, p. 249). Etait installé au 5, rue Briçonnet. Une remarque de Jules Salles dans sa Notice sur St-Paul indique qu'il a travaillé aussi dans le nord de la France.
Confessionnaux doubles, de style néo gothique, dotés de pinacles sculptés au-dessus de la loge centrale. Les lambris d'encadrement sont parfois des portes donnant accès à des réduits dans la muraille.
non prises
Archives communales de Nîmes; 2 M 19 1. église Sainte-Perpétue.
GROUSSET, Jacques. De font Magailhe à l'esplanade. Nîmes : Lacour / Colporteur, 1988, 85 p.
Photographe prestation Fish Eye dans le cadre de l'étude du patrimoine industriel du département de l'Hérault de 2011 à 2013