Plusieurs statues ornent l'église; elles sont majoritairement en plâtre, mais la Vierge à l'Enfant qui est sur l'autel nord, pas vraiment accessible, semble être en bois doré, du XIXe siècle, positionnée sur un petit piédestal sculpté et doré. Les autres statues représentent sainte Philomène avec une ancre, saint Antoine de Padoue, saint Joseph et l'Enfant Jésus, sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Notre Dame du Sacré Coeur (dévotion introduite par le curé Cabiac (1868-1872), d'après Goiffon, p. 19), le Sacré Coeur, quatorze stations de chemin de croix polylobées. Le Christ en croix du choeur est en bois. Dans l'ancien presbytère, sont stockées les anciennes stations du chemin de croix, en plâtre, en mauvais état (sont encore visibles en place sur une photo de 1911), une statue du Curé d'Ars, une seconde statue de saint Antoine de Padoue (tête de l'Enfant cassée), les statues du Sacré Coeur et de Notre-Dame de Lourdes.
- 1. Dalle funéraire rectangulaire du prêtre Achard, positionnée à l'entrée de la chapelle de saint Joseph. Inscription : Ici / sont les dépouilles / mortelles de M. / Achard curé de / cette paroisse. / Son âme auprès de / Dieu, ses bienfaits / dans nos coeurs. / Né le 19 février 1767 / mort le 5 mars 1821. 209 x 68. Jacques Achard était vicaire à Saint-Geniès avant la Révolution; il dût s'exiler en Italie et ne revint qu'en 1797. Il devint ensuite le curé de la paroisse jusqu'à sa mort (cf. Goiffon, p. 15 et 17).
- 2. Dalle funéraire rectangulaire du prêtre Dumazer, positionnée à l'entrée de la chapelle de la Vierge. Inscription : Ci gît / M. A. Dumazer / curé / de St-Genies / décédé / Le 22 mars 1857 / âgé de 76 ans / p[riez] p[our] l[ui]. 216 x 73. Antoine Dumazert devient curé de Saint-Geniès en 1833 ; il essaie à partir de 1853, sans succès, de convaincre qu'il faut reconstruire l'église (cf. Goiffon, p. 18).
- 3. Clôtures de chapelle en fonte peinte, identiques, à l'entrée des deux chapelles, portant le monogramme de la Vierge (A. M. pour Ave Maria). Pour chacune, deux dormants et un portillon orné d'un ciboire dans une gloire. Métal peint vert foncé et doré. Hauteur : 79,5.
- 4. Bénitier circulaire sur pied balustre, sur terrasse octogonale, en marbre ou albâtre. Disproportionné pour la chapelle de la Vierge où il se trouve aujourd'hui, il n'est sans doute pas à sa place d'origine (récupération ?). En bas de la nef, à l'emplacement d'origine des fonts baptismaux, récupération d'un vase de jardin godronné en fonte ?? qui sert aujourd'hui de pique-cierges.
- 5. Sur l'autel de saint Joseph, six chandeliers tripodes identiques, avec trois médaillons représentant la Vierge en prière, des grappes de raisin et l'Agneau couché sur le livre aux sept sceaux. Bronze. Hauteur : 56. Seconde moitié du XIXe siècle.
- 6. Sur l'autel de la Vierge, six chandeliers à tige balustre sur base tripode lisse. Hauteur : 48. Modèle du début du XIXe siècle, voire plus ancien.
- 7. Sur chacun des autels secondaires, deux chandeliers raccourcis, ou d'un autre modèle. Tige balustre et base tripode, hauteur : 27. Modèle du début du XIXe siècle.
- 8. Dans la chapelle saint Joseph, deux candélabres à sept bougies, sur base tripode, en laiton, ornés chacun de 17 fleurs de lys. Il y a d'autres exemplaires de ces candélabres dans une pièce à l'arrière de la sacristie. Style Napoléon III très marqué, mélangeant style médiéval sur la base et style Louis XVI sur la tige. Fin du XIXe siècle. Hauteur : 103.
- 9. Tabernacle d'après 1965, en bois et feuilles de métal, représentant les Pèlerins d'Emmaüs sur la porte.
- 10. Thabor muni d'un pupitre mobile : laiton, émaux avec représentation du tétramorphe, verroterie imitant émeraudes et rubis.
- 11. Dans la sacristie, petite armoire intéressante surtout pour ses deux portes à losanges et cartouches. Bois peint faux bois. Hauteur porte : 150. XIXe siècle.
- 12. Meuble de sacristie composite, avec trois portes en partie haute et deux portes en partie basse. La partie supérieure semble un peu plus ancienne avec ses portes moulurées chantournées. XIXe siècle.
- 13. Calice et patène en argent doré, sur base polylobée à décor de feuilles d'eau sur pied et fausse-coupe, et noeud aplati. Sur la patène, Agneau mystique gravé avec inscription : Panus vivus, Agnus Dei (pain vivant, Agneau de Dieu). Poinçon F soleil F de l'orfèvre Favier, de Lyon. Après 1838, sans doute seconde moitié du XIXe siècle. Poinçons sur pied, coupe et patène. Calice : hauteur : 22,7 ; diamètre coupe : 9,5 ; largeur pied : 15; diamètre patène : 14,6.
- 14. Calice sur base hexagonale, et patène, en argent et nacre. Poinçon F F soleil F de l'orfèvre Favier, de Lyon. Propriété paroissiale datable après 1945. Médaillons circulaires sur la base : Jésus (Ecce homo d'après Guido Reni), Vierge Marie, saint Joseph et l'Enfant Jésus. Patène ornée d'un chrisme. Calice : hauteur : 17,6 ; diamètre coupe : 12,2; largeur pied : 13 ; patène : diamètre : 15,2. Poinçons sur pied, coupe et patène.
- 15. Calice sur base circulaire, argent et laiton ; médaillons rapportés sur la base. Sans doute propriété personnelle d'un prêtre, ce qui est attesté par l'inscription : Sacerdos alter Christus ; "le prêtre, un autre Christ". Médaillon avec le Christ signé Albinus. Médaillon de la communion de Jeanne d'Arc ? Hauteur : 16,1 ; diamètre pied : 14,3 ; diamètre coupe : 10,8. . Propriété paroissiale datable après 1945. Orfèvre A aiguière M., qui pourrait être Antoine Montagnier, qui insculpe son poinçon en 1912..
- 16. Petit ciboire en argent, à pied circulaire, coupe lisse et couvercle emboitant. Poinçon F soleil F de l'orfèvre Favier, de Lyon. Après 1838, sans doute seconde moitié du XIXe siècle. Poinçons sur croix, coupe et pied. Hauteur : 15 et 10,5 ; diamètre pied : 7,5 ; diamètre coupe : 6.
- 17. Ciboire offert par l'association l'Oeuvre des tabernacles, comme l'indique l'inscription gravée sur la base. Argent. Hauteur : 25,5 et 18,3 ; diamètre pied : 11,4 ; diamètre coupe : 9,7. Seconde moitié du XIXe siècle.
- 18. Ciboire réserve. Laiton avec coupe en argent ; verroterie imitant les rubis. L'orfèvre est Louis Gille, de Lyon. Hauteur : 27 et 19,8 ; diamètre pied : 11,8 ; diamètre coupe : 12,2.
- 19. Reliquaire vide, sur base polylobée, en laiton (?) doré et argenté. Seconde moitié du XIXe siècle. Hauteur : 33.
Louis et Pierre Gille sont fabricants d'orfèvrerie d'église à Lyon. Le poinçon L étoile G est utilisé de 1889 à 1927.