Dossier de présentation du mobilier IM30003774 | Réalisé par
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Présentation du mobilier de l'église de Garons, église Saint-Étienne
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  • (c) Inventaire général Région Occitanie

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  • Aire d'étude et canton Gard

De façon très surprenante, cette église dédiée au premier martyr chrétien, saint Etienne, n'en détient aucune image. La majorité des statues sont de plâtre, badigeonnées de blanc : dans la nef, Jeanne d'Arc face à saint Michel, Marie-Madeleine face st Vincent de Paul, sainte Anne face à saint Louis de Gonzague, saint Antoine de Padoue face à sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (Lisieux) ; dans les transepts, saint Joseph, sur son autel, fait face à une statue dorée de la Vierge (les deux en carton pierre, fait confirmé par document des archives diocésaines), statue du Sacré-Coeur (carton pierre), statue de sainte Bernadette non loin de celle de Notre-Dame de Lourdes ; dans le choeur, saint Louis roi de France face à l'empereur du Saint Empire Henri II. Dans le bas de la nef, figure polychrome de l'Enfant Jésus de Prague ; statue de saint Roch déposée à la tribune ; quatorze stations de chemin de croix, polychromes.

Une paire d'anges céroféraires revêtus de dalmatiques, se trouvent aujourd'hui près des fonts baptismaux (terre cuite de série repeinte en blanc et bronzine). D'après un document trouvé aux archives diocésaines (P 1.1/136), ils étaient à côté du maître-autel.

- Un nouvel autel en pierre a été édifié après le Concile Vatican II ; le précédent était de marbre blanc "surmonté d'un beau ciborium à flèche aussi en marbre blanc" (arch. diocésaines). Comme l'autel de la Vierge, il est dit avoir été fait par l'atelier Vierne, repris ensuite par Thibaud.

- bénitier de marbre rouge à vasque légèrement godronnée, en très mauvais état. Hauteur : 106 cm. "VIGERIT" gravé à la base.

- Fonts baptismaux sur base octogonale, peints en blanc et bronzine. Ils sont inaccessibles mais ce modèle néo-gothique est en fonte.

- Grille de la chapelle des fonts, en fer et fonte peints marron par Mr Rastoux ; deux dormants et un portillon fermé à clef.

- autel sud, de la Vierge, en placage de marbre blanc. Inscription gravée sur le côté donnant la date de 1862 : "Donné par M.r Bautias E. / et M.le Rebufat S.ne / MDCCCLXII". Le montage actuel ne ressemble pas à du travail de professionnel. Longueur de la table : 214. De l'atelier Vierne ?

- autel nord, de saint Joseph, à tombeau galbé, deux gradins et tabernacle à petits ailerons, en différents marbres polychromes, fin XVIIIe siècle ? début XIXe siècle ? Longueur de la table : 194. Un document des archives diocésaines indique qu'il se trouvait précédemment dans la chapelle des évêques, attenante au château des évêques. La chapelle a été vendue par la commune à un particulier, Mr Grelleau, ancien avocat.

- Confessionnal, noyer ciré, milieu du XIXe siècle, dans le transept nord.

- Six chandeliers de l'autel sud, bronze doré, de style néo-gothique. Hauteur : 76. Bases et tiges sont ornées d'arcatures contenant de petits personnages (manques) : Christ de majesté bénissant, évêques. Sur deux bases au moins, inscription gravée : "Donné par la famille Vier". Sans doute chandeliers achetés pour la consécration de l'église, vers 1862.

- Six chandeliers de l'autel nord, bronze doré, de style néo-gothique, sur base tripode en feuilles palmées. Hauteur : 59.

- Croix d'autel de l'autel nord, bronze ou laiton doré, partiellement argenté, de style néo-gothique. Base à décor d'architecture, tétragramme, figure de saint Jean-Baptiste.

- trois ampoules aux saintes huiles en étain, dans un coffret rectangulaire en bois, dont le couvercle à doucine est doté d'une anse en laiton. Sur base circulaire, avec initiales O. C., O. I. et S. C.gravées, les ampoules sont fermées par des bouchons vissés, ciselés sur le dessus de cercles plus ou moins grands. XIXe siècle. Coffret : hauteur : 10,9 ; longueur : 19,4 ; largeur : 8,4 ; ampoules : hauteur : 8,1 ; diamètre base : 2,9.

- Reliquaire de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, sur base circulaire, l'ensemble figurant un rosier ; sans doute bronze doré. Vers 1930-1940. Hauteur : 30 ; diamètre du pied : 9,6.

- Réserve en métal argenté, avec couvercle emboîtant (bloqué) sommé d'un bouton (croix sommitale brisée manquante). Hauteur : 21.

- Ciboire en argent, à fausse-coupe, et couvercle emboîtant, sur base circulaire. Poinçon Minerve sur base, coupe et couvercle. Hauteur : 27 et 19,4 ; diamètre base : 12,6 ; diamètre coupe : 10,5. Pièce qui a été forcée et dont le noeud est enfoncé. Sur la base, médaillon de la Sainte Famille avec saint Jean-Baptiste, Assomption et saint Louis de Gonzague ; angelots et pampres de vigne sur la fausse-coupe. Pas de poinçon de maître-orfèvre. Datable après 1838.

- plat à quête ovale, cuivre doré, avec inscription sur le marli : "Vve Fontanier", XIXe siècle. Longueur : 26,5 , largeur : 21,5 ; hauteur : 3,2.

- ciboire des malades en argent, sur piédouche, à couvercle emboîtant et croix tréflée. Hauteur : 6,8. Marque de bigorne sur le pied indiquant une pièce d'orfèvrerie parisienne d'après 1838.

- Calice et patène en argent doré, verroterie imitant le rubis, l'améthyste et la turquoise. Le calice a une base polylobée, un noeud circulaire écrasé et une fausse-coupe. L'ensemble est de style néo-gothique très affirmé. Calice : hauteur : 23,5 ; diamètre coupe : 9,5 ; largeur pied : 14,5 ; diamètre patène : 14,5. Poinçon Minerve sur pied, coupe et patène. Sur la patène, traces d'un poinçon de maître-orfèvre illisible. Pièce forcée, d'où un enfoncement au niveau de la base. Datable après 1838, certainement fin XIXe siècle.

- Ostensoir néo-gothique sur base polylobée, avec soleil flamboyant, dans sa boîte : laiton, argent doré (lunule), verre, verroterie imitant le rubis, émail peint, pierres du Rhin. Hauteur : 74 ; diamètre lunule : 7. Les médaillons en émail peint représentent les quatre évangélistes.

- sonnette d'autel à quatre clochettes, en bronze doré à décor incisé. Hauteur : 14,5 ; diamètre cloche : 6,2. Seconde moitié du XIXe siècle.

- partie supérieure d'un meuble de sacristie doté d'une corniche. Mesures corniche incluse : hauteur : 105 ; largeur : 125; profondeur : 36. Traces d'attaques de xylophages. 6 tiroirs, 2 portes dont une qui se déplie. Plaques émaillées vissées sur les tiroirs indiquant ce qui doit être rangé à l'intérieur.

- Pendule : bois mouluré peint, verre (cassé), émail champlevé ?, signée par l'horloger Moät, de Nîmes. XIXe siècle.

- Dans le transept nord, peinture à l'huile représentant la Crucifixion avec, à ses pieds, un cuirassier enveloppé dans le drapeau national, effondré avec son cheval, et décédé. Il a été difficile de lire la date (1922 ?) et l'auteur, dans l'angle inférieur gauche. L'oeuvre a été copiée sur un tableau de Jean-Joseph Weerts (1846-1927), peintre de Roubaix, élève de Cabanel. Le tableau d'origine s'appelle "Pour l'humanité, pour la patrie", et est conservé au musée du Petit-Palais, à Paris, musée des Beaux-Arts de la ville de Paris. La qualité du tableau de Garons est extrêmement inférieure à celle de l'original.

L'élément le plus ancien est l'autel saint Joseph, autel du XVIIIe siècle qui se trouvait anciennement dans la chapelle des évêques du château des évêques.

A défaut d'être signés, plusieurs objets portent le nom de leur commanditaire.

Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Inventaire général Région Occitanie
Édifice
église Saint-Étienne

église Saint-Étienne

Commune : Garons
Adresse : 13 rue de l'Eglise