Eugène Teissier cite parmi les objets mobiliers appartenant à la chapelle une chape en soie, richement brodée, qui avait appartenu à l'épouse de François-Régis de Conseil et fut donnée par ce dernier (p. 77). Un François de Conseil figure parmi les signataires du contrat passé en 1738 par la confrérie avec un marbrier pour la construction de l'autel. La chape concernée ne porte aucune broderie ; cependant, le style de l'étoffe ne contredit pas la datation.
Cependant, le même Teissier indique qu'en décembre 1793 ou début 1794 les ornements riches furent portés à la commune puis il cite des archives, malheureusement sans donner explicitement ses sources (p. 41) : les demoiselles furent mises en réquisition pour aller découdre les galons sous peine de prison en cas de désobéissance. Les étoffes sont ensuite passées par le feu. Les Pénitents gris doivent attendre 1816 pour que l'association soit rétablie.