Les comparaisons sont nombreuses avec ce même damas fétiche. La cathédrale Saint-Etienne de Toulouse détient trois chasubles, noire, verte et rouge, qui sont faites exactement de la même étoffe. Ces pièces sont datées vers 1760, mais il y a débat au sujet de la datation de ce dessin, qui a été tissé très longtemps, avant la Révolution et bien après. Cf. Soieries en sacristie, fastes liturgiques, XVII-XVIIIe siècles. Le même damas se trouve en jaune dans la collection de l'évêché de Montpellier (n° 24). La chape noire n° 623 et la chasuble verte n° 366 appartenant à la collection de l'Abbaye de La Lucerne (Manche) ont le même damas ainsi que la chasuble rouge de Sortosville-en-Beaumont (Manche). Et puis un voile de lutrin rouge, provenant de la Visitation de Romans-sur-Isère (Drôme) est conservé au musée de Moulins (Inv.99.24.33.D). A la cathédrale de Lodève, le numéro 13 en rouge, les numéros 32 et 46 en violet et en noir, et le voile de calice de l'ornement vert n° 28 ; chasuble verte, damas satin de 5, de la chapelle Sainte-Anne de Dijon dans la collection d'ornements liturgiques du musée d'art sacré de Dijon, Inv. 995.10.3.1 A 4. Voir aussi un voile de pupitre noir à l'église Saint-Baudile de Nîmes, et un ornement vert à la cathédrale de Bourges.
La chape pourrait être mentionnée dans les archives : AD 30. V 296. Entre le 6 mai 1837 et le 6 mai 1838 : "A Mouchiroux, pour le montant de deux ornements neufs complets, composés de la chasuble, dalmatiques, et de deux chapes chacun, l’un en velours de soie cramoisi fin, et l’autre en damas blanc tout soie, galons et franges or fin. », 3 290 f.