Dossier non géolocalisé
Les motifs tendent vers le naturalisme sans qu'il soit atteint ; ils sont encore marqués par les fantaisies de l'époque des Furies qui ont introduit des éléments très nouveaux comme les architectures. Les fonds de dentelle sont présents sans gouverner toute la structure du dessin.
Une datation aux alentours de 1710 est l'hypothèse.
L'ornement est entièrement dans un lampas fond taffetas (chaîne blanche) ou satin (chaîne verte), broché, soie, filé or. Le voile de calice permet d'avoir la vraie largeur de laize de cette étoffe dite à pointe, lisière comprise (52). Le montage de l'ensemble paraît être du début du XXe siècle. La jonction des étoffes dans le dos de la chasuble est cachée sous le galon vertical droit de la croix. Au centre du dos de la chasuble, a été appliquée une croix de satin rose et bleu découpé, sur laquelle est cousu un quadrilobe de satin or avec I.H.S. de broderies métalliques sur carton dorées. Cette pièce rapportée défigure l'étoffe de fond. Noter, de couleur aubergine, les fleurs et fruits au naturel du grenadier. Et aussi de grands oeillets.
étole : h = 103,5 ; la = 20 ; manipule : h = 44 ; la = 17 ; voile de calice : h = 53,7 ; la = 52 ; bourse : h = 22 ; la = 25 ; laize : la = 52 ; dessin : h = 38,3
I.H.S. ; lys ; rose ; maison ; oeillet
pièce de réparation verte sur le devant de la chasuble
Languedoc-Roussillon. Inventaire général du patrimoine culturel ; réd. Josiane Pagnon ; photogr. Marc Kérignard ; carte et mise en page, Véronique Marzo-Marill. Nîmes en joie, églises en soie. Lyon : Lieux dits, [2012] . (Focus Patrimoine ; 1).
