Dossier d’œuvre objet IM11004859 | Réalisé par
Chabbert Roland (Contributeur)
Chabbert Roland

2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général

depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie

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  • opération ponctuelle
Tableau de jeu d'orgue Clémençon pour l'éclairage de la scène, Théâtre municipal Jean Alary
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Aude
  • Commune Carcassonne
  • Adresse 6 rue Courtejaire
  • Cadastre 2022 BM1 326

Le chantier du théâtre municipal de Carcassonne dure de 1933 à 1935. Un soin particulier a motivé le choix des appareils destinés à l'éclairage scénique. Ainsi le jeu d’orgue et le rhéostat qui permettait de régler l’éclairage ont été conservés. Ces appareils avaient été installés par les établissements Clémançon sur un modèle qui équipait la salle de spectacle du paquebot Normandie.

La promotion des productions de la société spécialisée dans l'équipement des salles de spectacles est connue notamment par des fascicules et des catalogues.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1934, daté par travaux historiques
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      établissements Clémançon (1892 - 1970)
      établissements Clémançon

      Les établissements Clémançon, constitués en société anonyme sous le nom de « Compagnie générale de travaux d’éclairage et de force » en 1892, ont pour origine une société d’éclairage fondée au début du XIXe siècle rue Lamartine (alors rue Coquenard), à Paris.

      En 1828, l’entreprise spécialisée dans l’éclairage scénique Clémançon invente les « jeux d’orgues », alignement de tuyaux et de vannes de gaz destinés à alimenter les projecteurs. Elle en équipe l’Opéra Garnier, qui ensuite, en 1883, passe au tout-électrique, toujours avec Clémançon.

      Son développement s’accélère à partir des années 1880 lorsque le petit-fils du fondateur, Edouard Clémançon, commence à s’intéresser à l’électricité. Son premier grand chantier est celui du remplacement progressif des équipements au gaz des théâtres par des installations électriques, rendu obligatoire en 1887 après l’incendie de l’Opéra Comique. A Paris, ses premières installations sont celles des théâtres de la Renaissance, de la Porte Saint-Martin, de l’Ambigu et des Folies Dramatiques. Viennent ensuite la plupart des théâtres parisiens, des cinémas tels le Grand Rex, ainsi que de nombreuses salles de province et de l’étranger. Dans un grand nombre de cas, la société se voit également confier le service et l’entretien des installations. La compagnie joue également un grand rôle dans l’électrification de l’éclairage public, tant en France qu’à l’étranger (telle l’avenue de la Liberté à Lisbonne), dans celle des moyens de transport (tramway de Lyon, métropolitain de Paris), ainsi que dans la réalisation de grandes manifestations internationales (Expositions universelles de Paris en 1900, de Buenos Aires en 1910…). Plus tard, les progrès techniques lui permettront d’élargir encore son domaine de compétence à l’éclairage d’ambiance, à l’éclairage décoratif (monuments), à la réalisation de spectacles son et lumière ou encore à l’équipement des salles d’aéroports civils et militaires grâce au système B.M.A., mis au point en 1956 pour permettre une meilleure lecture sur les écrans radar. En 1927 enfin, Clémançon se lance dans le chauffage électrique industriel alors en plein essor et commence également à diversifier ses activités de fabrication, s’intéressant notamment à la lustrerie. A la fin des années 1960, la compagnie comptait 900 ingénieurs, cadres, employés, agents de maîtrise et ouvriers, deux agences délocalisées (Bordeaux et Montpellier) et deux filiales (Société française Octopus et Société anonyme des anciens établissements A. et L. Vivant). Ses activités se répartissaient alors en quatre départements : travaux (installations générales d’électricité) ; théâtre-éclairage (éclairages scéniques et spéciaux) ; chauffage-produits finis (chauffage électrique industriel et régulation) ; fabrications (études et recherches, constructions électriques et électromécaniques).

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      fabricant attribué par source

Le tableau de jeu d'orgue conçu par les établissements Clémençon est placé au revers du cadre de scène. Il se compose de plusieurs éléments électromagnétiques dont la partie gauche est équipée d'un volant manipulateur. Des câbles relient les différents appareils accrochés à une structure métallique. Un coupe circuit fait office de disjoncteur.

  • Catégories
    industrie électrique et électronique
  • Matériaux
    • métal, en plusieurs éléments
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

  • Compagnie générale de Travaux d'éclairage et de Force (Anciens Ets Clémençon). Appareillages électriques pour théâtre [catalogue]. Paris : Office d'Editions d'Art, s.d. [années 1940-1950]. Plusieurs fascicules assemblés. Archives municipales, Auxerre : BN 701

Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2024
(c) Inventaire général Région Occitanie
Chabbert Roland
Chabbert Roland

2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général

depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie

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Édifice
Théâtre municipal Jean Alary

Théâtre municipal Jean Alary

Commune : Carcassonne
Adresse : 6 rue Courtejaire