Le fronton de la cheminée est composé de deux anges sculptés placés de part et d'autre d'un personnage féminin portant une guirlande fleurie.

Deux cariatides sculptées en haut relief bordent la scène centrale représentée sur le manteau de la cheminée. Dans un salon de musique, une dame joue de l’épinette. Elle est entourée d’une joueuse de flûte traversière et d’un joueur de luth présenté de dos, à ses côtés une femme une partition dans les mains, chante. De part et d'autre de la scène deux personnages assistent au récital, peut-être les commanditaires ? La femme à l'air émue, la main sur le cœur et l'homme à gauche est plus austère, ressemblant au portrait d'Henri IV fait par le peintre Pourbus. Il porte un grand pendentif orné d'une croix de Malte.

Le linteau de la cheminée est orné de trois scènes galantes situées dans un fond de paysage et d’architectures qui pourraient évoquer la ville de Rome. Il y a de gauche à droite, une scène de pêche, de chasse au faucon et une scène galante.

Deux personnages sont sculptés de part et d’autre de ces scènes panoramiques. Du côté gauche, avant la scène de pêche, une femme nue est assise à la proue d’un navire. De la main droite elle lève un « pot » duquel sort du vent et de la main gauche elle porte une flèche. Il s'agit sans doute de Diane en divinité tutélaire des pêcheurs et des chasseurs. Le personnage de droite est aussi une femme nue, une évocation plus traditionnelle de Diane avec son carquois et son arc assise sur un rocher. Elle porte un croissant de lune sur la tête.

Les deux représentations allégoriques de la déesse reprennent des images diffusées en cette fin de siècle dans les répertoires de gravures de figures antiques souvent édités en série (Vasselin, op. cit, 2002, p. 260).

L'ensemble est remonté devant une cheminée en stuc.