Vers 1290, 1910, 1951-1952 et 2011-2012
Première verrière de l'histoire de saint Michel, réalisée vers 1290.
Dossier non géolocalisé
Vers 1290, 1910, 1951-1952 et 2011-2012
Première verrière de l'histoire de saint Michel, réalisée vers 1290.
Baie à 3 lancettes trilobées, tympan à 4 mouchettes et quadrilobe sommital, 4 écoinçons. Scènes narratives disposées en litre parmi des grisailles décoratives.
Grisailles décoratives. Bordure à feuilles de marronniers sur fond rouge presque entièrement modernes. Rinceaux de palmettes sur fond de cages à mouches, filets de couleurs liants carrés sur la pointes et quadrilobes, petits fermaillets de couleur ; importantes restaurations (panneaux 3, 9, 10, 11, 12 dans la lancette gauche, 1, 6, 9, 11 et 12 dans la lancette médiane et 1, 6, 9, 10, 11, 12 dans la lancette droite, modernes).
Scènes de l'histoire de saint Michel composées sur fond bleu dans lesquelles sont chaque fois intégrés trois fleurs de lys, et disposés sous des couronnement architecturaux de couleur.
Lancette gauche : légende du taureau du mont Gargan (quelques restaurations dans le fond bleu et dans le dais d'architecture) ; lancette médiane : apparition de saint Michel à l'évêque de Siponte (quelques restaurations : fond, ailes, dais) ; lancette de droite : procession du mont Gargan (nombreuses restaurations : têtes des 3 personnages, une partie du couronnement d'architecture).
Tympan (remplage refait dans la 2e moitié du 15e s. (?)) : éléments de grisailles décoratives provenant du tympan original de la verrière complétés par de nombreux compléments d'époques diverses (bouche-trous anciens, compléments réalisés par les vitriers des 17e et18e s (graffiti Guillaume Couderc, Sabatié 1735 dans l'ajour supérieur sur les armoiries du chapitre) et par les ateliers Socard et Chigot.
Les graffiti témoignent d'interventions des 17e et18e s. ; réparation des parties figurées par le vitrier Godard en 1845 les peintures étant faites par un certain Eugène de Martrin, puis de l'ensemble de la verrière par Passet en 1892 (Narbonne, 1901). État actuel de la verrière établi lors de la restauration par l'atelier Socard en 1910, puis par l'atelier Chigot en 1951-1952 et enfin par l'atelier Fleury en 2011-2012, cette dernière intervention permettant la remise en ordre de l'iconographie entre les 3 verrières de la chapelle. Grisaille partout très dégradée, usée et grattée.
Hauteur : 10,90m – largeur : 2,85m
LASTEYRIE, Ferdinand de. Histoire de la peinture sur verre d'après ses monuments en France. Vol. texte, 1857, p. 120, et 1853, PL XLV.
NARBONNE, Louis. La Cathédrale Saint-Just de Narbonne, Narbonne, 1901.
SUAU, Jean-Pierre. Les vitraux du XIVe siècle de la cathédrale de Narbonne. In Narbonne, archéologie et histoire, Montpellier, 1973, p. 237-269.
SUAU, Jean-Pierre. « Les verrières de la cathédrale Saint-Nazaire de Carcassonne », Les vitraux de Narbonne. L’essor du vitrail gothique dans le Sud de l’Europe, Actes du 2e colloque d’histoire de l’art méridional au Moyen Âge, Narbonne, 30 novembre-1er décembre 1990, texte réunis par Myriam Demore, Jean Nougaret et Olivier Poisson, Narbonne, 1992, p. 53-66.
Né à Mulhouse. Conservateur en chef du patrimoine - Centre André Chastel (Laboratoire de recherche en Histoire de l'art - UMR 8150 du CNRS) Institut national d'histoire de l'art, 2, rue Vivienne.
Directeur du Comité français du Corpus vitrearum.
Vice-directeur de la Revue de l'art.
Docteur habilité à diriger des recherches (Université François Rabelais, Tours).
Né à Mulhouse. Conservateur en chef du patrimoine - Centre André Chastel (Laboratoire de recherche en Histoire de l'art - UMR 8150 du CNRS) Institut national d'histoire de l'art, 2, rue Vivienne.
Directeur du Comité français du Corpus vitrearum.
Vice-directeur de la Revue de l'art.
Docteur habilité à diriger des recherches (Université François Rabelais, Tours).