Baie à 3 lancettes trilobées, tympan composé de 6 mouchettes au rang inférieur, et d'une partie sommitale composée de 4 mouchettes surmontées d'un quadrilobe, écoinçons. environ.

Lancettes. Bordures composées en alternance de pièces de verre bleu et de pièces jaunes ornées de fleurs de lys et de mufles de lion se rapportant aux armoiries de Gilles Aycelin (désordres, alternance irrégulière). Panneaux figurés aux côtés supérieurs et inférieurs trilobés, reliés entre eux par des fermaillet losangés contenant en leur centre un écu aux armes de Gilles Aycelin, le tout sur un fond de mosaïques géométriques de couleur (mosaïques très restaurées).

Registre inférieur, de gauche à droite : création des quadrupèdes, création du soleil et de la lune, création des oiseaux et des poissons (graffiti).

2e registre : création d’Ève (Adam à plusieurs reprises restauré (buste, tête, pieds) : restauration ancienne et par Socard), Ascension (?) (scène recomposée à l'aide d'éléments originaux avec de nombreuses pièces modernes : costumes, tête d'apôtre à gauche, apôtre à droite repeint (?), tête du Christ anciennement restauré (?)), création d'Adam.

3e registre : Baptême du Christ (scène très perturbée : partie inférieure en grande partie moderne, personnage de droite presque entièrement moderne, tête de saint Jean-Baptiste très effacée), scène non identifiée, Christ debout bénissant entouré de 4 séraphins (le repos de Dieu le 7e jour de la Création selon Guilhermy, Théophanie de Dieu le Père selon Suau. Scène très perturbée, tête du Christ refaite), Jésus parmi les apôtres.

4e registre : Pentecôte en 3 médaillons (nombreuses restaurations dans les costumes, 2 têtes du médaillon de droite refaites).

5e registre : au centre, Christ assis sur un trône et renversant de chaque main des vases d'où s'échappent des fleuves de feu, entouré de 4 anges thuriphéraires dans les médaillons de la 1ère et de la 3e lancette (pour Suau, 1992, deuxième venue du Christ sur la terre selon saint Matthieu (?). A gauche ange inférieur en majeure partie moderne et à droite ange supérieur refait, comme une partie de la tête de l'ange du bas)

Baie à plusieurs reprises transformée : remplage refait dans la 2e moitié du 15e s., puis à plusieurs reprises réparé, en particulier en 1674 par le maçon Jean Lanes et suppression du registre inférieur (3 médaillons figurés) au XVIIIe s., lors du percement de la porte d'entrée à la cathédrale donnant sur la rue. Réparation par l'atelier Passet fils de Narbonne vers 1890. La restauration menée par l'atelier Socard en 1916, d'ampleur modérée, tend à clarifier la lecture des panneaux. Au terme des diverses interventions, l'iconographie n'ayant pas été comprise, la disposition des scènes se présente en grand désordre. Compositions toutes très perturbées, comme le montrent les fonds bleus très éclatés ; grisaille des parties anciennes très fortement dégradée, parfois presque totalement effacée).