Rose ajourée : oculus central en forme de quadrilobe, cerné de 12 rayons d'abord simples, puis doubles, s'achevant chacun en pointe par un quadrilobe ; 12 trilobes s’intercalent entre la pointe de chaque rayon, écoinçons.

Quadrilobe central : dans l'oculus, Vierge à l’Enfant assise entourée de 2 anges thuriféraires (panneau moderne) ; anges thuriféraires dans les quadrilobes (les lobes supérieurs et inférieurs sont en partie anciens, les deux autres ont été faits par Gérente). 12 rayons : mosaïques ornementales en verres de couleurs (assez nombreuses restaurations). Trilobes intermédiaires : anges priants ou portant la couronne des élus, motifs héraldiques. Trilobes extérieurs : apôtres, saints et prophètes. (iconographie selon Falcou ou par l’évêque Pierre de la Chapelle-Taillefer (Falcou, 1895): La Vierge présente à la vénération le Christ enfant ; entourée d’anges aux encensoirs fumants hommages des prières ; dans les rayons, six anges adorateurs à droite et id. à gauche. Douze trilobes extérieurs : au sommet au milieu Vierge à nouveau à sa droite trois saintes, puis Jean, puis en dessous ange tenant une inscription aujourd’hui inscription du restaurateur « Rosa. Rest. Par Al. Gérente MDCCCLII » ; à gauche, martyrs et docteurs, patriaches et prophètes, confesseurs et tous les saints. Juste sous la Vierge martyr tenant une palme d’argent, puis un docteur vêtu d’une chape d’or et d’une étole d’argent ; puis deux personnages de l’ancien Testament, un patriarche et un prophète, enfin personnage tenant une croix, un confesseur ?). Restauration en 1856 par Alfred Gérente : avant cette restauration, Lasteyrie voit des armoiries d'or à la bordure d'azur, armoiries qu'il attribue au chapitre de la cathédrale que décrit également Mahul ; lors de cette restauration fut retiré un Ecce Homo, panneau bouche-trou peut-être du 16e siècle mentionné par Teisseire (Teisseire, 1875, p. 5).