Né à Mulhouse. Conservateur en chef du patrimoine - Centre André Chastel (Laboratoire de recherche en Histoire de l'art - UMR 8150 du CNRS) Institut national d'histoire de l'art, 2, rue Vivienne.
Directeur du Comité français du Corpus vitrearum.
Vice-directeur de la Revue de l'art.
Docteur habilité à diriger des recherches (Université François Rabelais, Tours).
Dossier non géolocalisé
La rose ouest, composée en grande partie d'une trame géométrique décorative, comparable à celle qui est observée dans la lancette droite de la baie d'axe et surtout très proches des mosaïques qui composent les roses du transept de l’église Saint-Nazaire de la même ville, a probablement aussi été exécutée au début du XIVe siècle. On y relève cependant la trace d'une transformation à la fin du XVe siècle (?).
Le devis de Viollet-Le-Duc, en 1857, prévoit la reconstruction de la rose ouest. Bien que le détail des travaux nous échappe, il semble que la direction du renouvellement du vitrage revienne à Louis Steinheil, dont la soumission du 18 février 1857 est conservée ; dès son arrivée sur le chantier, Viollet-le-Duc installe donc son équipe. La totalité de la restauration de l’édifice est achevée en 1869. Les grisailles décoratives d’après des dessins de Steinheil, semblent avoir été réalisées par Nicolas Coffetier (relevés MAPA) et achevés en 1861 pour la nef, en 1869 pour les baies des chapelles. Le même Steinheil a été chargé de la restauration du vitrail de la rose ouest. Le pignon et le remplage de la baie ont été refaits à neuf. Ces derniers travaux sont achevés en 1860.
En 2010-2012 la reconstruction de la rose ouest conduit à la restauration de son vitrail, attribuée à l'atelier Vitrail Saint-Georges de Lyon : nettoyage, remise en plomb et mise en place d'une verrière de protection.
Pose d'une verrière de protection en mise en plomb simplifiée lors de la restauration de 2012.
Rose à 1 oculus central, 12 rayons trilobés du 1er rang, 24 rayons trilobés du second rang et 24 oculi.
La rose est presque entièrement masquée par l'orgue placée sous la direction de Viollet-le-Duc. Panneaux des deux rangs de rayons conçus vers 1300 et rallongés (?) au 15e s. ; rose augmentée (?) de l'ensemble du niveau de quadrilobes en 1859-1860, lors de la reconstruction de la maçonnerie sous la direction de Viollet-le-Duc, et de la restauration des vitraux sous la direction du cartonnier Louis Steinheil, soumissionnaire ; nouvelle restauration du vitrail en 2012 à l'atelier Vitrail Saint-Georges de Lyon après une nouvelle reconstruction de la rose.
Oculus central : Christ glorieux assis sur un trône et bénissant par Steinheil.
12 rayons du 1er rang (chacun H. 0,65 m - L. 0,37m), vitrerie ornementale de couleur : croisillonnage orné de perlés, retenant des carrés posés sur la pointe ornés de motifs végétaux quadrilobés réalisé vers 1300 (pièces majoritairement anciennes, verres rouge très dégradés, grisaille ponctuellement très dégradée) ; dans la partie médiane de chaque panneau, bandeau intermédiaire du 15e s. aux motifs ornementaux (engrenages, carrés sur la pointe) peints à la grisaille et au jaune d'argent sur verre blanc (grisaille des parties anciennes lacunaires ; restaurations).
24 rayons du second rang (chacun H. 1,29m - L. 0,43m), vitrerie ornementale de couleur : structure décorative des parties réalisées vers 1300 suivant le même principe que les ajours du premier rang (pièces originales en assez grand nombre) ; bandeau intermédiaire du 15e s. (engrenages et médaillons reliés par des perlés ; restaurations). Dans l'un des panneaux (panneau 38 de la restauration de 2012), écus à semis de fleurs de lys sur fond d'azur à la bande de gueules (remplois de quelques pièces originales).
24 quadrilobes extérieurs réalisés vers 1859-1860 d'après les cartons de Louis Steinheil : composition ornementales à motifs végétaux stylisés.
Pose d'une verrière de protection en mise en plomb simplifiée lors de la restauration de 2012.
CROS-MAYREVIEILLE, Jean-Pierre. Les monuments de Carcassonne. Paris, 1850.
MAHUL. Cartulaire et archives des communes de l'ancien diocèse de Carcassonne. Paris, 1857-1872, V volumes.
DEBANT, Robert. « L’oeuvre de Viollet-le-Duc à Carcassonne », Les Monuments historiques de la France, 1965, n° 1 et 2, p. 65-76.
DURLIAT, Marcel. « L’église Saint-Michel de Carcassonne ». Congrès archéologique, Pays de l’Aude, 1973, Paris, 1973, p. 604-618.
SUAU, Jean-Pierre. « Alfred Gérente et le « vitrail archéologique » à Carcassonne au milieu du XIXe siècle ». Congrès archéologique, Pays de l’Aude, 1973.
DURLIAT, Marcel. « Saint-Michel de Carcassonne ». Restaurer les restaurations, actes du colloque organisé par la section française de l’Icomos, Toulouse, 22-25 avril 1980, Cahiers de la section française de l’Icomos, I, Paris, 1981, p. 70-71.
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MOT, Gustave-Joseph. « Un vitrail des anges du XIVe siècle ». Bulletin de la Société archéologique du Midi de la France, 3e série, t. I, 1947, p.214-215.
Né à Mulhouse. Conservateur en chef du patrimoine - Centre André Chastel (Laboratoire de recherche en Histoire de l'art - UMR 8150 du CNRS) Institut national d'histoire de l'art, 2, rue Vivienne.
Directeur du Comité français du Corpus vitrearum.
Vice-directeur de la Revue de l'art.
Docteur habilité à diriger des recherches (Université François Rabelais, Tours).
Né à Mulhouse. Conservateur en chef du patrimoine - Centre André Chastel (Laboratoire de recherche en Histoire de l'art - UMR 8150 du CNRS) Institut national d'histoire de l'art, 2, rue Vivienne.
Directeur du Comité français du Corpus vitrearum.
Vice-directeur de la Revue de l'art.
Docteur habilité à diriger des recherches (Université François Rabelais, Tours).