2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
Dossier non géolocalisé
Entre 1779 et 1780, Jacques Gamelin réalisa une série de tableaux destinés à orner le réfectoire des moines. Les 5 toiles avaient pour thématique une scène de repas.
A cette époque Jacques Gamelin vient de s'installer à Narbonne après avoir abandonné son poste de directeur de l'Académie de Montpellier et il travaille beaucoup à des commandes du clergé pour les églises les plus importantes du secteur : la Cathédrale Saint-Just Saint- Pasteur, l'église Saint-Paul Serge. Il travaille aussi pour diverses confréries.
Les esquisses de ces 5 peintures appartenaient à la collection du chevalier Joseph Daram, seigneur de Castillon. Exposées à l'Académie de Toulouse en 1783 (n° 63 à 67), elles ont et aliénées après sa mort et 2 sont aujourd'hui conservées au musée de Carcassonne. Deux autres ont été reconnues par Jean Penent dans une collection privée (Viguier, 1992, p. 27).
Professeur à l'école centrale de l'Aude, l'artiste fut chargé en 1799 de l'organisation du musée départemental. Il décida de l'attribution de 4 tableaux à ville de Narbonne. Le procès-verbal de la séance publique tenue le 1er Frimaire an VIII rapporte que "[...] nous avons été autorisés à placer dans la salle décadaire de cette commune, pour contribuer à son ornement, les tableaux existants dans le local dit le réfectoire du ci-devant monastère de Fontfroide et autres lieux, que le citoyen Gamelin [...] n'aura pas jugés dignes d'occuper une place au Muséum du département. [...] nous nous sommes empressés de faire transporter les dits tableaux qui nous ont été réservés. C'est avec regret que la plupart de nos administrés les ont vus dégradés en grande partie au point de ne pouvoir être placés dans l'état où ils se trouvent."
Les toiles furent donc restaurées avant d'être accrochées par Gamelin lui-même (Yché, 1902, p. 284).
Dans toutes ces compositions Gamelin se montre un grand coloriste, jouant habilement avec les tons bleus et violets sur les costumes de quelques personnages, parfois aussi verts et mauves, mais toujours dans de délicates harmonies.
Ensemble de toiles de format rectangulaire horizontal peintes à l'huile.
h = 180 cm ; la = 200 cm
Les anges qui rendent visite à Abraham pour lui acheter les mets qu'il propose sont représentés sous la forme de jeunes hommes. Ils sont assis, baignés de lumière tandis que la patriarche, avec sa barbe blanche, est debout dans l'ombre. Sarah, son épouse, placée derrière lui passe sa tête hors de la tente et surveille la scène.
Le mariage de Tobie montre celui-ci, accompagné de l'archange Raphaël, arrivant à l'issue de leur voyage accueillis par Rague! et son épouse qui entourent Sarah. Au fond de la salle, sur le côté gauche, les servantes préparent le repas.
Assuérus est représenté en vieillard très richement vêtu. Prévenu par Esther de l'intention d'Aman de faire massacrer le peuple juif, il menace d'un geste de la main Aman qui semble terrifié.
Autour d'une table près de laquelle sont accoudées de jeunes femmes, le prophète Daniel, représenté jeune et vêtu d'une longue robe refuse avec ses compagnons les mets interdits par la Loi.
Yché (Julien), Notes sur Jacques Gamelin, Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, 1902, T. 7, p. 268 à 285
Viguier (Camille), Peintures de Jacques Gamelin autour de l'abbaye de Fontfroide dans Oculus n° 5, p. 27 à 30.
Olivier (Michel), Jacques Gamelin ou la quête tourmentée de la réussite, dans Vivre et peindre à Rome au XVIIIe siècle, Ecole Française de Rome, 1996 217p.
2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie