2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
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Dossier non géolocalisé
Le groupe scolaire de Laroque-d'Olmes est construit au début des années 1950. Une délibération du conseil municipal en date du 3 octobre 1953 approuve le choix de l'oeuvre et des artistes proposés par l'architecte René Milliès. Une convention, que nous n'avons pas retrouvée, est passée entre la mairie et les artistes.
Le dossier de décoration de l'établissement est présenté à la commission nationale le 30 juin 1954 qui valide le choix de Paul Manaut et d'Yvonne Gisclard-Cau. Elle réclame toutefois les plans d'ensemble et des précisions pour lui permettre de situer l'emplacement des éléments décoratifs. C'est sans doute ce qui explique le courrier adressé par l'artiste au chef des travaux le 10 juillet suivant dans lequel elle précise les dimensions des sculptures et leur matériau. En décembre 1954, l'opération doit faire l'objet d'une revalorisation. Le directeur général des arts et lettres demande au directeur de l'administration générale de faire connaître le montant exact des crédits disponibles.
L'arrêté désignant le sculpteur Yvonne Gisclard-Cau est signé le 16 mars 1955. Il prévoit qu'elle partagera la somme de 450.000 Francs avec son collègue, Paul Manaut.
Le relief est situé sur l'élévation sud de l'école, près de l'entrée. Il se compose de plusieurs blocs de pierre assemblés à joints vifs sur lesquels est sculpté le décor.
h = 200 cm ; la = 280 ; pr = 20 cm
Les figures principales sont une fillette, debout tenant un livre ouvert et une femme vêtue d'une tunique fine avec un drapé ample tenant un rouleau de parchemin. Ce groupe sculpté représente sans nul doute l'éducation. Derrière elles sont distingue, en partie haute de l'oeuvre, le sommet d'une montagne sur laquelle se distingue la silhouette du chateau de Montségur vers lequel grimpe un groupe de personnes. A l'opposé, on reconnaît un berger et son troupeau de brebis qui descend de la montagne à la dextre du groupe principal. En partie basse, on remarque une série de formes géométriques qui dessinent un métier à tisser. On distingue clairement près de la fillette les bobines de fil qui alimentent une machine.
signature : PAUL MANAUT/YVONNE GISCLARD-CAU
Dossier documentaire du 1% artistique
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