Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège - Foix-Rural
  • Parties constituantes non étudiées
    autel, chandelier, lutrin, siège de célébrant, tabernacle, statue, chemin de croix, fonts baptismaux, canon d'autel, livre, croix, sonnette d'autel, navette à encens, plat de quête, encensoir, seau à eau bénite, goupillon, croix de procession, étole

L'église Saint-Jean-Baptiste connaît en effet un important réaménagement au cours du 19e siècle. Un devis, conservé aux Archives départementales de l'Ariège , daté du mois d'avril 1859 donne les principaux détails des transformations confiées au maçon Jean Pedoya : réfection de la voûte dont la partie inférieure pourra recevoir une peinture à fresque, enduit imitant la pierre sur l'ensemble des murs l'édifice. Le mobilier, la statuaire destinés à embellir l'église sont achetés sur catalogue et les oeuvres sont pour la plupart des oeuvres de séries fournies par Louison (fondeur de cloches) ; La Procure générale (imprimeur-éditeur) ; Mame Alfred et fils (éditeur) ; Bouasse-Lebel (éditeur) ; Le Cene & Cie (imprimeur-éditeur) ; Azambre Etienne (peintre) ; Poussielgue (imprimeur-éditeur) , Desclée et Compagnie (imprimeur-éditeur) ou encore Prat P. (fabricant de statues).£L'ameublement actuel de l'église est très différent de celui décrit dans l'inventaire de 1905 et dont quelques clichés, conservés à la médiathèque de l'architecture et du patrimoine gardent témoignage. Ainsi, un cliché signé Mas, daté de 1938 donne un aperçu assez fidèle de l'état de l'ameublement de l'église avant la Seconde Guerre mondiale.£Les élévations nord et sud de la nef étaient garnies de consoles en plâtre surmontées de statues en plâtre polychrome (saint Jude, Vierge, saint Jean-Baptiste, anges adorateurs). On comptait 9 reliquaires en bois doré dont 2 ""suspendus au mur avec chromos intérieurs (30 x 20) surmontés d'un chapiteau sculpté"", une table de communion en bois ouvrant avec deux battants dans la chapelle latérale gauche. Une chaire à prêcher en bois sculpté, un confessionnal, une pierre tombale et plusieurs plaques commémoratives de bienfaiteurs sont également signalés. Les autels secondaires et l'autel majeur sont décrits avec précision : dans la chapelle de la Vierge, un autel en marbre rouge et blanc avec un entablement en maçonnerie et disposant de deux degrés de bois ; dans la chapelle latérale dédiée à saint Pierre, un autel à colonnettes en plâtre de style roman. Plusieurs garnitures d'autel en bois doré, un lustre à seize branches, plusieurs thabors, divers linges et vêtements liturgiques sont inventoriés.£Un tabernacle en stuc daté du 17e siècle ""style renaissance"" en plâtre et bois doré dans la chapelle de la Vierge est signalé. Plusieurs clichés de Sylvain Stym-Popper, datés de 1958, confirment sa présence mais il n'a pas été vu lors de l'enquête de terrain.£Le journal des comptes de la paroisse fait mention en 1910 de dépenses pour l'autel de Jeanne d'Arc (8 francs), en 1912 de l'achat d'un missel et d'un porte missel retrouvé dans la sacristie. En 1913, 120 francs sont consacrés à l'achat d'une chape tandis qu'une seconde est donnée à l'église. En 1914, l'achat de 4 candélabres occasionne une dépense de 25 francs. L'achat de 2 candélabres supplémentaires en 1917 coûte 100 francs. En 1919, le changement de la lampe du sanctuaire occasionne une dépense de 39,60 francs. Des candélabres sont achetés pour 90 francs. En 1920 deux luminaires sont achetés, le premier est payé 45 francs à Pâques, le second 30 francs à Noël en même temps que divers ornements (pour 15 francs). En 1924, un don anonyme permet l'achat d'un voile pour le Saint-Sacrement (IM09002217). Le don d'une chape en drap noir est mentionné dans le bilan de l'exercice 1925 par l'abbé Sicard . Des canons d'autel sont achetés en 1931.£Le 31 juillet 1934, un incendie occasionne la perte de la statue de Notre-Dame de Lourdes, celle de sainte Bernadette, de l'harmonium. Un nouvel harmonium est acheté pour 1600 francs. L'encensoir circulaire, retrouvé dans la sacristie est acheté pour 40 francs en 1940.£L'ameublement de l'église est très largement modifié à la fin des années 1950, lorsque l'on décide, sous la conduite de l'architecte Sylvain Stym-Popper de procéder à la restitution d'une esthétique romane. Les modifications entreprises s'étalent sur une dizaine d'années et, au mois d'avril 1963, après les restaurations entreprises par l'architecte en chef des monuments historiques, on remarque encore dans la nef plusieurs statues de plâtre polychrome posées sur des consoles accrochées contre les élévations nord et sud.

Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2012
Édifice
église paroissiale Saint Jean-Baptiste

église paroissiale Saint Jean-Baptiste

Commune : Saint-Jean-de-Verges
Adresse : rue de l' Eglise