• inventaire topographique
cimetière de catholiques de Monteils
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Midi-Quercy
  • Commune Monteils
  • Lieu-dit Monteils
  • Cadastre 1829 B 985  ; 2015 AE 37

Le cimetière de Monteils se trouve au même emplacement depuis au moins le milieu du 18e siècle comme l'atteste l'extrait de cadastre daté de 1757. (ADTG Fonds Momméja, 26 J 140). Le cimetière a été agrandi à plusieurs reprises aux 19e et 20e siècles.

Une extension est réalisée en 1866. Le plan de 1865 (ADTG) indique le mur à démolir et celui à construire.

En 1893, compte tenu d'une population de 621 habitants et de l'espace saturé à l'intérieur du cimetière, il est prévu de l'agrandir de nouveau (cf. plans de 1892 et 1893). De 1888 à 1892, il y a en moyenne 14 décès par an dans la commune.

Joseph De Courrèges, propriétaire du château et maire de Monteils de 1892 à 1912, cède une partie de son terrain pour l'agrandissement du cimetière (200 m2) à condition qu'on lui cède une concession de 14 m2 pour son caveau de famille (Registre de délibérations de Conseil municipaux, ADTG, 3 E 1637, 1876-1895. Son caveau s'y trouve encore de nos jours, dans le même alignement que celui des Lugan James, proche du muret de clôture oriental. Le devis en date du 11 février 1893 indique que l'ancienne muraille de 27 m, sera remplacée par une nouvelle de 47 m. Tous les matériaux neufs seront pris dans les carrières de Septfonds. En 1893, le terrain qui jouxte le cimetière est planté "d'arbres étrangers" appartenant au propriétaire du château.

Un nouveau cimetière séparé de l'ancien est créé au cours de la seconde moitié du 20e siècle, au sud du précédent (en face de l'église). Il est essentiellement composé de tombes en granit.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 18e siècle
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1866, daté par source
    • 1893, daté par source

Le cimetière est clôt par un muret en moellon de calcaire couronné de « rastels », pierres de couronnement.

Deux chapelles funéraires se distinguent par leur architecture : celle de la famille Lugan James et celle des familles David et Croc.

Dans le tombeau des Lugan James reposent Jean Lugan James, fabricant de chapeau (1850-1925) avec sa mère et son épouse (plaque funéraire de gauche) ainsi que leurs deux enfants morts aux âges de 4 et 8 ans et le père de Jean Lugan James qui porte le même nom et est décédé en 1894 (plaque funéraire de droite).

Les autres tombeaux sont des stèles funéraires en calcaire surmontées de croix en calcaire ou en fonte.

  • Murs
    • calcaire
    • moellon

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
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  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP 20230503_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Documents d'archives

Bibliographie

Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
(c) Pays Midi-Quercy
(c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
(c) Inventaire général Région Occitanie
Articulation des dossiers