La maison conserve de nombreux vestiges qui témoignent d'un état initial du 14e siècle avec des formes qui trouvent échos dans cette même rue Basse. Un projet urbain de construction ou de reconstruction de cet ilot peut être envisagé. L'ensemble des deux parcelles (I 105, 106), formant un angle avec la rue Basse et la rue rejoignant la place du château, semble être une entité cohérente à l'époque médiévale. Dès 1834, la division des deux parcelles est clairement mentionnée, conduisant probablement au percement d'une nouvelle porte sur la façade est. La maison a sans doute été modifiée dans ses parties hautes à l'époque contemporaine.
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- (c) Pays Midi-Quercy
- (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays Midi-Quercy
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Commune
Puylaroque
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Adresse
rue Basse
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Cadastre
1834 I 83, 84 ;
2013 I 105, 106
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Dénominationsmaison
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Période(s)
- Principale : 14e siècle
- Principale : 19e siècle
Les vestiges conservés et leur mise en œuvre montrent un lien architectural avec les parcelles I 113 et I 116 qui se développent plus au nord dans la rue Basse. L'usage de la pierre de taille et le tracé des ouvertures est assez caractéristique. Une grande arcade brisée chanfreinée et un jour quadrangulaire chanfreiné également sont restituables au rez-de-chaussée de la façade est. Entre ces deux ouvertures, le percement d'une porte au 19e siècle ne permet pas de comprendre l'état initial : nous pouvons seulement émettre l'hypothèse d'une porte en arc brisée plus étroite ou d'un second jour.
À l'étage, le négatif de deux fenêtres médiévales semble perceptible malgré les modifications apportées au 19e siècle. Celle de gauche conserve en partie haute le départ d'un arc brisé fin qui pourrait s'apparenter à une baie à remplage, similaire à ce qui peut être observé aux parcelles I 113 et I 116. Des différences sont néanmoins à signaler : il y a peu de distances entre les deux niveaux, les fenêtres présentent des proportions réduites et l'on remarque également l'absence de cordons régnants sur la façade. La maçonnerie a été reprise au-dessus de l'étage, sur la façade est, et sur la partie droite de la façade sud ne permettant pas de déterminer le nombre de niveaux pour la construction initiale.
La façade sud est partiellement enduite et les encadrements du rez-de-chaussée sont dégradés. Un linteau en bois chanfreiné subsiste signalant peut être l'emplacement d'une ancienne porte. La porte, quant à elle, conserve un linteau chanfreiné en calcaire mais les piédroits sont illisibles. L'évacuation d'une pierre d'évier déborde en façade, à gauche d'une fenêtre quadrangulaire sans doute percée au 19e siècle. Son linteau en pierre vient buter contre un about de solive tronqué. Cinq sortent en façade et supporte une sablière. Leur présence indique vraisemblablement un niveau supplémentaire en pan-de-bois. Les reprises de maçonneries à droite de la façade et sur l'élévation est ne permettent pas de certifier si l'état dorigine comptait une continuité dans cette mise en oeuvre. Un about de solive est tout de même visible dans l'angle sud de la façade est.
L'élévation nord ne paraissait pas destinée à être visible, d'après les cadastres, le vide actuel était bâti. L'ensemble de la maçonnerie présente plusieurs désordres avec un enduit très partiel à la terre ocre orangé. La majorité du mur est construite avec de larges blocs de moellons de calcaire équarris mais l'on remarque également des portions avec des remplissages de petits cailloux et des morceaux de tuiles et de briques. Une fenêtre en arc brisée haute et étroite a été bouchée. L'usage de cette ouverture qui devait sans doute se situer en coeur d'îlot nous interroge. Ces arêtes sont vives et le montage de la clé de l'arc très particulier : deux pierres taillées jointives forment la pointe de l'arc et sont liées en parties hautes par une pierre triangulaire, le joint dessinant un « Y ».
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Murs
- calcaire
- moellon
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Toitstuile creuse
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Étages1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans
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Statut de la propriétépropriété privée
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
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