La maison est très remaniée. Elle présente tout de même des maçonneries et des aménagements (moyen appareil de calcaire, deux portes et une arcade brisées, placards jumelés, etc.) qui peuvent dater de la fin du 13e ou du début du 14e siècle. La maison contre laquelle elle est adossée à l'est, en parcelle I 116 (cf. notice IA82119177) date également de cette époque mais conserve en grande partie ses dispositions médiévales.
Des portes de communication, aujourd'hui obturées, se trouvent sur le mur mitoyen est, avec les parcelles I 116 et I 113 (porte en arc brisé en rez-de-chaussée et porte en arc segmentaire à l'étage). D'autres vestiges indiquent également une communication en rez-de-chaussée avec la parcelle voisine (I 114) au sud (porte en arc brisé et grande arcade en arc brisé).
La maison a connu d'importants remaniements probablement au 19e siècle et au début du 21e siècle (en 2005). Les niveaux ont été modifiés, les planchers, les cheminées ont été déposés, la distribution a été bouleversée, la colonne en pierre de taille a été déplacée, etc. Au 19e siècle, comme l'indique le plan cadastral de 1834, la maison était divisée en deux (parcelles I 122 et 123) avec chacune un accès, rue du Mazel, chacune un escalier et une chambre à l'étage (cf. plans de la maison avant travaux, 1994). Depuis le début du 21e siècle, un unique escalier dessert la cave, les deux chambres de l'étage et le comble.
La cave présente des maçonneries médiévales mais la voûte en berceau qui couvre une partie de la cave à l'ouest est vraisemblablement plus tardive. A l'étage, seuls les corbeaux des cheminées ont été conservés dans chaque chambre.
La façade sur rue ne présente aucun élément médiéval ; elle date vraisemblablement du 19e siècle. Seule une porte en partie obturée à gauche (transformée en fenêtre) peut dater de l'époque moderne. Un écu se trouve au centre du linteau décoré d'un tore.