• inventaire topographique
ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Pays Midi-Quercy
  • (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Midi-Quercy
  • Commune Molières
  • Lieu-dit Naudou
  • Cadastre 1834 E1078, 1079  ; 2012 E 484
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    toit à porcs, grange, étable, fenil, chai, remise agricole, puits, poulailler

La ferme n'est pas antérieure au 4e quart du 19e siècle. Le plan de 1834 figure un bâtiment au plan en "L" inversé associé à une petite parcelle bâtie qui ne correspondent pas, en plan, à l'édifice actuel (composé de quatre bâtiments). La ferme appartient alors à Louis Fraîneau (à Toulouse) jusqu'en 1838 puis devient propriété de Pierre Verdié, cultivateur au Vergne et à Naudou (commune de Molières). Durant les années 1870, les bâtiments sont démolis (cf. matrices 1836). En 1872 (cf. matrices : cahier des augmentations et diminutions de 1849 à 1913), une nouvelle construction (maison) est édifiée par Jean Verdié, quelques mètres au nord-ouest de l'ancien édifice. Le logis, visible actuellement, comprend des éléments de remploi comme le linteau de la porte gravée de la date"1810" pouvant provenir de l'ancien édifice. La ferme a vraisemblablement connu un développement important à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle puisqu'elle comprend alors 14 ouvertures imposables (logis, grange-étable et logement de l'employé agricole). Durant le 2e quart du 20e siècle, la ferme appartient à Jean Louis Verdié, géomètre. Fernand Bonnet (époux Verdié) acquiert la propriété en 1951.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle

La ferme, située sur un petit promontoire, surplombe la route qui relie le hameau de Saint-Christophe au hameau de Saint-Amans. Les élévations antérieures (sud) du logis et de la grange-étable sont parfaitement alignées sur un axe est-ouest. Le logis, de plan massé, est couvert d'un toit en pavillon en tuile creuse ; une génoise mixte à trois rangs (à dents d'engrenage) supporte l'arrivée du toit. Les élévations portent un enduit (au ciment). Le logis comprend un étage de soubassement utilisé comme lieu de stockage surmonté de l'habitation qui occupe le rez-de-chaussée surélevé et un comble à surcroît. Ce bâtiment se caractérise par sa façade (sud) composée symétriquement autour d'un porche dans oeuvre. Ce dernier est précédé d'un mur bahut pourvu de deux colonnes monolithes en calcaire (de Septfonds ?). Des travées d'ouvertures composées de fenêtres rectangulaires aux encadrements en brique et pierres gafonnières surmontées d'oculus en calcaire rythment les élévations. Seules, les fenêtres de la façade qui résultent de remaniements opérés au milieu du 20e siècle n'ont pas le même gabarit. D'après la tradition orale, le logis comportait à l'origine quatre pièces distribuées par un couloir traversant. La grange-étable, bâtie en brique de récupération comporte trois vaisseaux couverts d'un toit à longs pans et demi-croupes. Les trous de boulins sont encore visibles. Cette vaste dépendance de 600 m2 est ajourée au sud par trois hautes ouvertures à arcs en plein-cintre. Ces dernières ouvrent sur un espace de stockage du matériel agricole qui précède le mur-pignon (sud) en adobe. Outre les fonctions de grange et d'étable, ce bâtiment comprend également un chai qui conserve 3 cuves de fermentation. En face de la grange-étable, est implanté un hangar couvert d'un toit à longs pans en tuiles plates mécaniques. La partie est de ce bâtiment est fermé de murs en briques similaires aux maçonneries de la grange-étable. D'après la tradition orale, il s'agissait du logement de l'ouvrier agricole qui présente sa façade sur le mur-pignon est.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    tuile creuse, tuile plate mécanique
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • demi-croupe
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD de Tarn-et-Garonne, 3 P 2415_13 : plan cadastral de 1834

    3 P 2415_13 : 3 P 2415_13
  • AD de Tarn-et-Garonne, 3 P 1177 : tableau indicatif des propriétés foncières de 1836

    AD Tarn-et-Garonne : 3 P 1177
  • AD de Tarn-et-Garonne, 3 P 1178 : matrice de 1836 - cahier des augmentations et diminutions

    AD Tarn-et-Garonne : 3 P 1178
  • AD de Tarn-et-Garonne, 3 P 1178 : matrice de 1836 - cahier des augmentations et diminutions ; 3 P 1179 : matrice des propriétés foncières de 1836

    AD Tarn-et-Garonne : 3 P 1178, 3 P 1179
  • AD de Tarn-et-Garonne, 3 P 1183 : matrice des propriétés foncières de 1882

    AD Tarn-et-Garonne : 3 P 1183
  • AD de Tarn-et-Garonne, 3 P 1185 : matrice des propriétés foncières de 1911.

    AD Tarn-et-Garonne : 3 P 1185
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
(c) Pays Midi-Quercy
(c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
(c) Inventaire général Région Occitanie
Articulation des dossiers