• inventaire topographique
ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Pays Midi-Quercy
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Midi-Quercy
  • Commune Molières
  • Lieu-dit Borde-Basse
  • Cadastre 1834 H 511  ; 2012 H 261
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    grange, étable, fenil, fournil, poulailler, toit à porcs

Le plan de 1834 figure trois bâtiments (sol de maison, bâtiments) implantés au sud de l'édifice actuel et ne correspondant pas à ce dernier. L'ensemble appartenait alors à Jean-Etienne Marqueyret, propriétaire à Caudié et à Borde-Neuve. Les deux bâtiments visibles aujourd'hui ne sont pas antérieurs à la fin du 19e siècle et ont été commandités par la famille Iches constituant ainsi l'une de leurs cinq métairies visibles sur le territoire de la commune de Molières. De 1894 à 1926, la propriété est celle de François Iches puis elle sera cédée à son fils Joseph Iches (gendre Garrisson) jusqu'en 1948 puis à Marc Waechter (époux Iches). La ferme de "Borde-Basse" est la première métairie dont se séparent Marc Waechter et Lucile Iches en 1979. Le nom du lieu-dit "Borde-Basse " n'apparaît que sur la matrice de 1911, il portait auparavant le nom de "Razac". Le bâtiment principal adopte les mêmes caractéristiques architecturales que la métairie de Borde-Neuve, toutes deux conçues selon un modèle dont l'origine pourrait être la propriété au Rodier (Castelnau-Montratier). Toutes, malgré quelques variantes, présentent une arcade en façade, des jours en croix aux angles arrondis et une distribution intérieure composée de trois travées perpendiculaires à la façade : l'habitation, la grange et l'étable. La tradition orale veut que le compagnon charpentier Jules Coudesses à Espanel (commune de Molières) ait entretenu la charpente de la ferme de "Borde-Basse" (tout comme celles des autres métairies Iches). Pendant 50 ans (1861 et 1911), Baptiste Dompeyre , métayer, a habité et travaillé avec sa famille dans cette métairie. En 1911, c'est son petit-fils Jules Garrigues qui lui succède (dénombrements).

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle

La ferme est implantée au sud-ouest de la commune de Molières, au nord du ruisseau du petit Lembous. Elle se compose de deux bâtiments parfaitement alignés sur un axe est-ouest et orientés au sud. Le plus vaste (la "maison-ferme") avoisinne les 300m2. De plan rectangulaire, il abrite le logement, la grange, l'étable, le fenil et le chai sous un même toit à longs pans et demi-croupes. Les murs en briques et briques crues à assises alternées reposent sur un solin en pierre ; seule l'élévation ouest, exposée aux vents dominants et à la pluie est construite en briques cuites et moellons de grés ou localement appelé "brésier". La façade ordonnancée (trois travées) se développe sur le mur-pignon sud ; au centre une grande ouverture en plein-cintre marque l'axe de symétrie. Cette dernière ouvre sur un porche dans-oeuvre qui dessert l'espace intérieur divisé en trois travées longitudinales. La travée centrale abrite la grange. L'étable surmontée du fenil occupe la travée droite tandis que la travée gauche comprend le logement et le chai et au-dessus, le comble aéré par des jours en brique. Les murs intérieurs sont tous en brique de terre crue. Outre la façade, les élévations latérales sont également ordonnancées et percées de fenêtres rectangulaires en brique couvertes de plates-bandes. Un soin particulier est apporté à chacune d'elles ; en effet, l'élévation est qui ouvre sur l'étable est traitée avec la même attention qu'une façade d'habitation (ordonnancement, travée centrale marquée par la présence d'une lucarne, etc.). Le commanditaire marque ainsi sa volonté de masquer l'usage agricole de cette partie du bâtiment. La dépendance polyvalente située à l'est de la maison-ferme témoigne du même soin. La façade ordonnancée à trois travées se développe sur le mur-pignon sud. Des aisseliers sculptés supportent symboliquement l'avant-toit et participent d'avantage au décor. Une porte centrale mène au fournil ; elle est pourvue de part et d'autre de deux ouvertures à arc segmentaire. Sur l'élévation ouest, en brique, des ouvertures identiques ouvrent sur des toit à porcs.

  • Murs
    • calcaire
    • brique et brique crue à assises alternées
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse, tuile creuse mécanique
  • Étages
    rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • demi-croupe
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD de Tarn-et-Garonne, 3 P 2415_20 : plan cadastral de 1834

    AD Tarn-et-Garonne : 3 P 2415_20
  • AD de Tarn-et-Garonne, 3 P 1177 : tableau indicatif des propriétés foncières de 1836

    AD Tarn-et-Garonne : 3 P 1177
  • AD de Tarn-et-Garonne3 P 1179 : matrice des propriétés foncières de 1836

    AD Tarn-et-Garonne : 3 P 1179
  • AD de Tarn-et-Garonne, 3 P 1183 : matrice des propriétés foncières de 1882

    AD Tarn-et-Garonne : 3 P 1183
  • AD de Tarn-et-Garonne, 3 P 1184 : matrice des prorpiétés foncières de 1911

    AD Tarn-et-Garonne : 3 P 1184
  • AD de Tarn-et-Garonne, 3 E 113 : dénombrement de 1861

    AD Tarn-et-Garonne : 3 E 113
  • AD de Tarn-et-Garonne, 6 M 142 : dénombrement de 1891 ; dénombrement de 1896

    AD Tarn-et-Garonne : 6 M 142
  • AD de Tarn-et-Garonne, 6 M 185 : dénombrement de 1901

    AD Tarn-et-Garonne : 6 M 185
  • AD de Tarn-et-Garonne, 6 M 232 : dénombrement de 1911.

    AD Tarn-et-Garonne : 6 M 232
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
(c) Pays Midi-Quercy
(c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
(c) Inventaire général Région Occitanie