La maison a été édifiée contre l'enceinte du village. A l'origine, il devait s'agir de deux maisons distinctes qui ont été regroupées à une période indéterminée. Sur le plan cadastral de 1810, la parcelle comporte un seul édifice, de même à la fin du 18e siècle où la maison est détenue par Pierre Rouquette. L'implantation de l'édifice, adossé à l'enceinte, la modénature des ouvertures ainsi que la cheminée monumentale située à l'étage permettent de supposer qu'il s'agit d'une construction datant du début du 16e siècle. De plus, dans le compoix de 1478, la parcelle est designée comme un jardin (Gourvennec 2010).
La maison a subi des modifications à la fin du 19e ou au début du 20e siècle. Elle a notamment peut-être été dissociée de sa voisine qui conserve une façade à pan-de-bois (parcelle D166-IA82113964) : une fenêtre (bouchée) était ouverte dans l'actuel mur mitoyen.
La maison a abrité en rez-de-chaussée une boulangerie durant la première moitié du 20e siècle ; l'enseigne peinte "BOULANGERIE SICRE" est conservée sur l'élévation donnant rue de la Mission.