Le jardin associé à l'établissement thermal a été créé dans la seconde moitié du 19e siècle, à la suite de ce dernier. En 1879, un plan d'eau et une cascade sont aménagés dans le parc. Les goulettes de jardin qui assuraient la circulation de l'eau dans le parc sont encore en place mais ne sont plus en eau au moment de l'étude.
Le parc est décrit dès 1866 : "attenante à l'établissement, une promenade ombreuse et accidentée conduit à un immense bassin, où l'on vient découvrir une délicieuse fontaine, et d'où jaillissent une quantité de petits ruisseaux qui, serpentant dans la mousse et le feuillage, viennent répandre partout et la fraîcheur et la gaieté" (Journal des Pyrénées-Orientales, 08 juin 1866).
Une autre description indique que le parc a tiré parti du vallon naturel dans son aménagement : "Les sources jaillissent le long du ravin aujourd’hui transformé en un délicieux vallon. La main de l’homme a creusé dans ces lieux, autrefois sauvages et déserts, des canaux ombragés par des touffes d’arbustes et tracé des promenades qui serpentent sous les arbres touffus. Les orangers poussent en pleine terre au fond de cette gorge, à côté des sources et au milieu d’une végétation presque africaine C'est que la région où nous sommes jouit d’un climat plus doux que le reste de la chaîne des Pyrénées. (Pierre VIdal, Guide historique et pittoresque dans le département des Pyrénées-Orientales, 1899, p. 148).
La large allée plantée semble avoir globalement gardé son emprise.
Le parc se déployait des deux côtés de la route à l'instar des autres installations de la station. Au vu de la densification de la circulation sur cet axe, un passage souterrain a été aménagé dans la seconde moitié du 20e siècle. La partie du parc située sur la commune de Maureillas-les-Illas est en friche mais conserve le portail d'accès à cette partie du parc.