Dossier d’œuvre architecture IA66006120 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Solarium amphithéâtre
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées
  • Hydrographies Aude
  • Commune Fontpédrouse
  • Lieu-dit Saint-Thomas-les-Bains, Bains de Saint-Thomas, Aygue Calente
  • Adresse Aygue Calente , route départementale n°28b
  • Cadastre 2020 B3 995

La famille Poudade abandonne l’exploitation des thermes de Saint-Thomas en 1981. La commune de Fontpédrouse s’en porte alors acquéreuse en 1988. S’en suit un grand projet de réhabilitation, qui prévoit la rénovation du bâtiment construit par Poudade dans les années 1920 et la destruction des bâtiments anciens pour les remplacer par des appartements établis autour d’une piscine extérieure alimentée en eau thermale courante. La commune souhaitait ainsi rallier la liste des nombreuses stations thermales des Pyrénées-Orientales. Mais le Ministère de la Santé n’a pas reconnu Saint-Thomas-les-Bains comme station thermale. À défaut d’agrément, la commune opte pour un projet plus simple sur le modèle de Dorres, qui exploite des bassins d’eau sulfureuse à des fins de bien-être et de détente, sans indications thérapeutiques. Le site est entièrement rénové dans cette direction. L’architecte Alain Coulon conçoit deux bassins circulaires surplombés par des gradins en pierre disposés en amphithéâtre à flanc de montagne, exposé au sud et utilisé en solarium. L’ouverture des nouveaux thermes de Saint-Thomas a lieu le 8 mars 1993 avec l’inauguration du premier bassin. Dès la première année, les bains reçoivent 50 000 visiteurs, alors que la commune en avait prévu moitié moins. Les retombées sont immédiates, et le bassin est rapidement saturé. La commune envisage la construction d’un second bassin et l’agrandissement des structures existantes, inauguré en 1995.

Le solarium disposé en amphithéâtre est conçu par l’architecte Alain Coulon. Il se compose de 12 niveaux, accessibles par 5 escaliers. Il est édifié en pierre locale, en harmonie avec l’établissement thermal. Il surplombe les trois bassins d'eau thermale.

  • Murs
    • pierre maçonnerie
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

Bibliographie

  • Chemin de fer, Guide illustré du Département [Pyrénées Orientales) 1910, principales stations thermales, balnéaires ou hivernales.

  • Guide illustré du Département, 1909, principales stations thermales, balnéaires ou hivernales

  • ANGLADA, Joseph. Traité des eaux minérales et des établissements thermaux du département des Pyrénées Orientales. Baillière, Paris/Sevalle, Montpellier, 2 volumes, 1833 (réimpr. 1899).

    En ligne : https://books.google.fr/books?id=GU_u8O9zDs8C&pg=PA149&lpg=PA149&dq=anglada+trait%C3%A9+eaux&source=bl&ots=xb_KbPEA1_&sig=V2KAK7gAKD7Rf85zjvOER50zV6o&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjDopvVmYDaAhWF6RQKHe9hAWwQ6AEISDAG#v=onepage&q=anglada%20trait%C3%A9%20eaux&f=false

  • GENSANNE, Histoire naturelle du Languedoc, 1778

  • PORCHERON, Louis (Dr). Villes d'eaux, les stations climatiques françaises. 1911. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5849135c]

  • FRENAY, Etienne, Le Thermalisme dansles Pyrénées Orientales, ADPO, Perpignan, 1986 (BIB 82 AM).

    AM Perpignan : BIB82
  • RUIZ, Sophie, Les stations thermales du Languedoc Roussillon, étude Monuments Historiques, 1999, non publié.

  • Rosenstein, Jean-Marie, Barnades, Guy, Graus de Canavelles, Oleta, Toès, stations thermales d'antan, Revue Terra Notra n°97, 1988.

  • BRGM, Valorisation de la ressource en eau chaude et développemnt local du canton d'Olette, juillet 2004.

  • CARRERE, Thomas(1714-1764), Traité des eaux minérales du Roussillon, J.B. Reynier, Perpignan 1756 réimpression 1898. [En ligne]

  • BOUIS, Dominique. Vallée de la Têt, affluents et itinéraire. Société agricole, scientifique et littéraire. 1858.

    Bibliothèque nationale de France

Documents figurés

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM
(c) Inventaire général Région Occitanie