Dossier collectif IA66003725 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Ensemble des fontaines et lavoirs de la commune de Corneilla-de-Conflent
Copyright
  • (c) Communauté de communes Conflent Canigó
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    fontaine, abreuvoir, lavoir, oratoire
  • Aires d'études
    Conflent-Canigou
  • Adresse
    • Commune : Corneilla-de-Conflent
      Adresse : Place de la République , Carrer de la font de la Barrera , Camí de la Torre , Carrer d’Amunt , 2 Camí Sant Jaume / El Palau
      Cadastre : 2022 0B 974 Fontaine dite « Font de la Barrera » et oratoire Notre-Dame Localisée au carrefour des Carrer de la Font de la Barrera, d’Avall et de la Vila ; 2022 0B 933 Fontaine-abreuvoir, Camí de la Torre  ; 2022 0B 1156 Lavoir et actuelle salle communale, Camí Sant Jaume / N°2 El Palau

Le territoire de Corneilla-de-Conflent est formé d’un important réseau hydraulique, lié à la présence de nombreux cours d’eau. Pour autant, les pénuries semblent s’être renforcées au fil du temps, conduisant la municipalité à effectuer des travaux de restructuration des points d’alimentation du village.

Projets fontinaux :

Le premier projet dressé par un architecte du nom de Sayus, fait suite à une délibération en date du 12 avril 1896, par laquelle le conseil municipal de la commune décide de porter le projet d’amélioration des fontaines publiques du village, consistant à refaire la canalisation et à effectuer un captage d’une nouvelle source [A.D.66 : 2 Op 1074]. Pour cela, une analyse de l’eau a été faite par un pharmacien du nom de Jules Carrère. Ce dernier, qui a également été sollicité à Casteil pour l’analyse des eaux dans le cadre du projet fontinal, est très certainement issu de l’ancienne famille de noblesse du Roussillon, dont plusieurs membres sont devenus médecins. C’est le cas de François Carrère (1622-1695), médecin en chef des armées espagnoles ou encore de Thomas Carrère (1714-1764), médecin et recteur de l’université de Perpignan, reconnu pour ses études apportées sur les eaux des sources de Molitg au 18e siècle [BONET, BALENT, MARTY et alii, 2017, p.p. 184-186].

Selon le rapport des analyses chimique et micrographique de cette nouvelle source dite « la Espinassouse » rédigé par Jules Carrère en avril 1896, l’eau possède toutes les qualités physiques d’une bonne eau potable. En effet, elle se révèle limpide, incolore, inodore, fraîche, aérée, avec une température constante à 8°. De plus, elle cuit bien les légumes, ne se trouble pas par la chaleur, ne coagule pas le savon. « Elle jaillit d’un terrain granitique, au sommet d’une colline boisée, sur la rive gauche de la rivière, à 600 m (…). Cette source est connue depuis de nombreuses années et est éloignée de toute habitation, donc de tout potentiel foyer d’infection [A.D.66 : 2 Op 1074].

Dans le premier quart du 20e siècle, un second projet fontinal est mis en œuvre, afin de réparer les conduites d’eau potable des fontaines, lavoirs et abreuvoirs publics. Les travaux ont notamment concerné la réfection des réservoirs, le remplacement des tuyaux et la reconstruction de certains points d’eau. En effet, la commune se trouve encore régulièrement sans eau, « par fuite de la canalisation délabrée, défectueuse et effondrée, dans presque tout son parcours. De plus, « des sommes sont dépensées en pure perte, pour l’entretien de cette conduite d’eau » [A.D.66 : 2 Op 1074].  La canalisation en place est ancienne, puisqu’elle est en tuyaux de poterie. Aussi, elle a été emportée à plusieurs reprises et refaite dans un matériau peu résistant.

Le projet a été dressé par l’architecte et ingénieur M. Edmond Boixo le 23 juin 1902 et les travaux portés à 7750 francs mis en œuvre jusqu’en 1903. Ces derniers vont être confiés à un entrepreneur de Fillols du nom de Joseph Alart [A.D.66 : 2 Op 1074]. Un plan d’ensemble du réseau fontinal signé par l’architecte à Villefranche, le 24 mars 1902, permet de voir l’emplacement des points d’eau existants, dont l’alimentation en eau s’effectue depuis une prise située dans la rivière de Fillols. Aussi, selon le devis explicatif des travaux, les tuyaux adoptés pour la canalisation devront être en fonte (système petit), le sable extrait du lit de la rivière de Fillols et la chaux provenir des usines de Le Theil (commune située dans l’Allier) [A.D.66 : 2 Op 1074].

Adduction et traitement d’eau potable :

 L’adduction d’eau potable sur la commune est pensée dans les années 1940, en mutualisant l’alimentation avec celle de Vernet-les-Bains. En effet, trouver un second captage indépendant de celui de la ville thermale reste complexe. Aussi, l’Ingénieur du Génie Rural demande qu’un captage et des conduites d’adduction soient prévus, afin de pouvoir desservir à terme les deux communes. Dans ce sens, la création d’un syndicat intercommunal pour l’adduction d’eau a été mise en œuvre, comme le relate un courrier du service du Génie Rural au Président de la Délégation Spéciale de Vernet-les-Bains, émis le 16 février 1942. Il est question de définir le but du syndicat intercommunal comme étant « étendu à la construction de tous les ouvrages d’alimentation en eau potable, à l’exclusion des reconstructions consécutives aux inondations d’octobre 1940 et à l’exploitation des seuls ouvrages d’utilité commune (captage, adduction) ». À la suite de l'aïguat, les installations permettant de fournir l’eau potable à la commune de Vernet-les-Bains ont été détruites et les emplacements choisis pour la prise d’eau de Corneilla-de-Conflent transformés. Le projet a donc consisté à réaliser une alimentation en eau potable desservie par un point d’eau unique : le captage des sources en amont de Vernet-les-Bains [A.D.66 : 175 EDT 128]. Le Syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable du Canigou, a par ailleurs mis en œuvre le projet de construction et d’exploitation de l’usine de traitement des eaux.

Actuellement, la distribution de l’eau potable dans les communes rattachées au SIVOM de la vallée du Cady s’effectue à partir d’une prise d’eau, située en rive droite du Cady (« Roc des Ermites ») et de trois forages. Ceux-ci sont des compléments non négligeables de la captation du Cady, notamment lors des périodes d’étiages et des crues, où la turbidité de l’eau est importante (forte teneur de l’eau en particules). Par ailleurs, les fontaines ne sont pas encore remises en eau en raison des travaux à effectuer sur le réseau [A.D.66 : 175 EDT 128].

Points d'eau du village :

Fontaine-abreuvoir : Coordonnées : Domaine public / Place de la République

Une première fontaine semble déjà existante en 1853 sur la place publique, puisqu’il est question de la remplacer en raison de son très faible débit. Le 18 avril 1858, le conseil municipal vote donc une imposition extraordinaire pour la construction d’une nouvelle fontaine sur la place publique, alimentée par une source située dans la propriété d’un habitant du nom de Valentin Restany Cadeil [A.D.66 : 2 Op 1074]. Selon le détail des travaux, la conduite de la source doit être réalisée avec des tuyaux en poterie de Narbonne, vernis intérieurement et d’un diamètre de 6 centimètres, joints et scellés avec du ciment de Pouilly. De plus, il est prévu de construire à la prise d’eau « un bassin pour réunir les sources, et une grille en fer devra être placée à l’embouchure du premier tuyau. Le bassin sera bien cimenté et bien recouvert afin que les eaux ne filtrent pas et que les eaux pluviales et d’arrosage ne puissent se mêler avec la source » [A.D.66 : 2 Op 1074].

Malgré le remplacement de la fontaine primitive, la pénurie d’eau qui sévi dans la commune conduit la municipalité à réaliser à la fin du siècle de nombreux projets d’amélioration de distribution pour les besoins des habitants et l’abreuvage des bestiaux. En effet, la source précédemment décrite appelée « Marie Clare » et utilisée pour la fontaine, est régulièrement tarit. La commune se retrouve donc à utiliser les eaux de la rivière, comme l’atteste le projet de 1876. Quatorze ans plus tard, des réparations urgentes sont faites à la fontaine, notamment l’adjonction de nouvelles sources, afin d’écarter du réservoir de cette dernière les eaux étrangères venant de la rivière ou de l’arrosage des propriétés voisines [A.D.66 : 2 Op 1074].

Le second projet fontinal dressé par l’architecte Edmond Boixo le 23 juin 1902 et consistant à réparer les conduites d’eau potable aux fontaines, lavoirs et abreuvoirs ainsi que la reconstruction de certains points d’eau, prévoit de remplacer à nouveau la fontaine de la place par un type plus monumental. L’élévation projetée sur plan le 24 mars 1902, permet de visualiser une fontaine à piédestaux de plan carré et en pierre de taille, au sommet duquel se trouve un fronton triangulaire à entablement, dont le modèle est inspiré de la tradition antique. De plus, les piédroits supportant l’architrave sont positionnés de part et d’autre d’un cartouche faisant apparaître la date « 1902 » [A.D.66 : 2 Op 1074]. La fontaine n’a finalement pas été réalisée, puisque la construction actuelle ne correspond pas à celle projetée. Aussi, la statue qui surmonte la fontaine a été achetée en 1903 pour l’ornementer. Elle provient des fonderies de Tusey (Meuse) [CAZES, 4ème Trimestre 1991, p.46].

Fontaine dite « Font de la Barrera » et oratoire Notre-Dame : Coordonnées : 0B 974 / Carrer de la Font de la Barrera, d’Avall et de la Vila

Cette fontaine est au moins existante depuis le 14e siècle, puisqu’il est fait mention en 1349 de l’autel Sainte-Marie Madeleine situé « à l’intérieur du village fortifié de Cornellà » (« sis infra castrum de Corneliano ») [CAZES, 1970, p.35]. Aussi, l’appellation de la « Barrera » (barrière en catalan), pourrait renvoyer à une enceinte de protection du village. La niche-oratoire qui surmonte la fontaine conserve une statue assise en marbre blanc, probablement datée du 14e siècle. Celle-ci pourrait avoir été mentionnée en 1666, car il existe une sépulture « au cloître nouveau, devant une image de Notre-Dame ». Lorsque ce cloître a été démoli entre les 18e et 19e siècles, il est possible que la statue ait été transporter à son emplacement actuel. Sa mutilation serait par ailleurs liée à une chute malencontreuse [CAZES, 1970, p.35].

Des restaurations sur la fontaine ont été apportées en 2005 [Exposition. Saint-Michel de Cuxa. 2007] et vers 2020 [Témoignage recueilli sur le terrain].

Fontaine-abreuvoir : Coordonnées : 0B 933 / Camí de la Torre :

19e siècle ?

Fontaine-abreuvoir : Coordonnées : Domaine public / Carrer d’Amunt

Contemporaine des autres points d’eau du village, la fontaine-abreuvoir a été réhabilitée en 2021. Il s’agit à l’origine d’une fontaine-lavoir alimentée par le canal d’irrigation du Touron, telle que l’atteste une photographie prise en 2015 [Les trésors des Pyrénées-Orientales. Corneilla-de-Conflent. Lavoir-fontaine derrière l’église. 19/09/2015 [en ligne]]. La municipalité souhaite actuellement mettre en place un circuit fermé, à partir de l’eau de la ville qui pourra être rejetée dans le canal du Touron.

Lavoir et actuelle salle communale : Coordonnées : 0B 1156 / Camí Sant Jaume / N°2 El Palau

Le lavoir est très certainement une construction du premier quart du 20e siècle. C’est actuellement un espace communal dit « La Salle du Lavoir », proposant diverses activités (tai-chi, ping-pong).

Fontaine-abreuvoir : Coordonnées : Domaine public / Place de la République

La fontaine s’élève sur trois piédestaux de forme polyèdre à cinq faces, majoritairement en pierre de taille (granit), dont les blocs sont liés entre eux par des joints creux. Deux bassins demi-circulaires en ciment à usage d’abreuvoir se trouvent en soubassement. Ils sont reliés à un poussoir récent (sud) et à un robinet en laiton ou en cuivre (nord). Ce dernier dispose d’un bec en forme de fleur à quatre pétales et de volutes décoratives. Le registre central comporte des moulures, délimitant chaque face une ornementation en enduit sculpté, composée d’une guirlande verticale portée par un nœud de ruban lui-même attaché à un médaillon. D’une face à l’autre, les motifs de la guirlande diffèrent. Il s’agit soit d’une composition florale (roses, marguerites, bignones) avec feuillage ou à fruits (grappes de raisin, pommes et poires). L’ensemble est surmonté du dernier piédestal, sur lequel repose un socle à moulure en cavet. Celui-ci supporte une statue en bronze représentant un berger en contrapposto, sous les traits d’un jeune homme vêtu d’un pagne léger en peau de bête. Il tient de sa main gauche son chapeau de paille laissant apparaître des cheveux bouclés et boit à la régalade de sa main droite le contenu de sa calebasse. Le chien du berger est assis sur son côté gauche.  

Fontaine dite « Font de la Barrera » et oratoire Notre-Dame : Coordonnées : 0B 974 / Carrer de la Font de la Barrera, d’Avall et de la Vila

Localisée au carrefour des Carrer de la Font de la Barrera, d’Avall et de la Vila, la fontaine se présente sous la forme d’un édicule de plan carré, maçonné en pierres locales (granit, gneiss et marbre) liées à un mortier de chaux. Elle comporte une grande niche encadrée par une ogive avec piédroits harpés en pierre de taille (marbre rose), dans lequel se trouve une vasque à fleurs. Cette dernière est taillée dans du marbre rose et comprend une base moulurée, décorée de modillons. Il s’agit vraisemblablement d’un réemploi d’un édifice plus ancien, peut-être d’un bénitier de la collégiale et église paroissiale Sainte-Marie.

Deux blasons sculptés en méplat et tracés en creux sont conservés de part et d’autre de la niche. Si les symboles représentés n’ont pas encore pu être identifiés, il pourrait s’agir d’armoiries liées au palau. Celui de gauche semble évoquer une architecture tandis que celui de droite un animal (oiseau ?).

La face nord de la fontaine est complétée par un bassin quadrangulaire taillé dans du marbre rose de Villefranche-de-Conflent, à dalle supérieure en marbre veiné violet (restauration des années 2000). Le robinet en laiton et à tête de dragon est entouré de la gravure « APAGAR LA SET » écrite en lettres majuscules et en catalan, signifiant « apaiser la soif ». Des blocs de marbre sont placées entre l’envers de la dalle et la face nord.

Enfin, la partie sommitale de la fontaine dispose d’une petite niche-oratoire également à arc brisé et pierre de taille (marbre noirci), abritant une statue de la Vierge Marie mutiliée (suppression de l’Enfant). Celle-ci possède des cheveux ondulés finement ciselés.

Fontaine-abreuvoir : Coordonnées : 0B 933 / Camí de la Torre

La fontaine-abreuvoir est située au sud du château de Corneilla, en bordure d’une ancienne parcelle de jardin récemment aménagée en parking communal. Elle est formée d’une structure maçonnée prenant appui sur un mur en pierre sèche (propriété 0B 936), à encadrement cintré. Ce dernier est en pierres de granit et de gneiss posées de chant (arc clavé), dont les interstices sont comblés par du schiste. Les murs en moellons bruts et équarris aux angles, ont un mortier de ciment et de terre. Une petite niche carrée est placée au centre du mur intérieur sud. Elle est positionnée au-dessus d’un bassin quadrangulaire en ciment, raccordé à un tuyau captant une eau de source. Celle-ci circule ensuite dans une canalisation en terre cuite vernissée, reliée à un conduit d’évacuation. La paroi d’entrée de ce dernier est en brique qui se corrode en raison de l’humidité présente. L’eau s’infiltre également depuis le mur sud, conduisant à la formation d’une mousse végétale. Elle est par la suite évacuée dans un bassin demi-circulaire en gros blocs de granit aux parois bétonnées et soubassement en mortier de ciment. Il subsiste un second orifice de sortie d’eau en terre cuite, ainsi que des traces d’enduits plus ou moins anciens au côté de couches récentes.

Enfin, l’eau est également amenée le long de la parcelle au moyen d’une rigole, raccordée à la fontaine-abreuvoir puis à une buse provisoire développée le long de la propriété cadastrée 0B 936.

Fontaine-abreuvoir : Coordonnées : Domaine public / Carrer d’Amunt

La fontaine-abreuvoir est située à l’arrière du chevet de l’église paroissiale Sainte-Marie et en bordure d’un mur en pierre sèche. Aménagée en terrasse, elle comprend une structure monolithe de plan carré maçonnée en pierre de taille (marbre rose et granit). Sa partie supérieure à forme pyramidale, est couronnée d’une boule décorative. En face ouest se trouve le dispositif de fermeture de la citerne également en marbre, portant l’inscription «. ETANCHER . LA . SOIF » gravée en majuscule. Un système d’écoulement de l’eau au sol intégré dans une dalle en béton, est recouvert par une grosse pierre.

Le lavoir d’origine à ciel ouvert, se trouvait en soubassement nord de la fontaine. Il a été remplacé par un abreuvoir elliptique creusé dans la roche, accolé à un édicule carré maçonné en gros blocs de pierres. Le trop-plein d’eau s’effectue par une rigole d’évacuation en pente.

Lavoir et actuelle salle communale : Coordonnées : 0B 1156 / Camí Sant Jaume / N°2 El Palau

Construit en pente et en bordure de l’accès sud au château, le lavoir est un corps de bâtiment rectangulaire, à une travée de baies, développé deux niveaux. La façade principale dispose en rez-de-chaussée d’une porte métallique, encadrée de part et d’autre par une baie vitrée quadrangulaire à barreaux de protection. L’unique baie de l’étage surélevé est à grand carreau. En soubassement, la maçonnerie est en blocs de granit équarris disposés en assises régulières, qui contrastent avec le reste des façades recouvertes par un enduit. Au nord-ouest, le revêtement est complété par un enduit sculpté décoratif denté au niveau du pignon. Enfin, la toiture à double pente possède une couverture en tuiles canal.

  • Typologies
  • Toits
  • Murs
    • granite moellon
    • granite pierre de taille
    • gneiss moellon
    • marbre moellon
    • marbre pierre de taille
    • béton
    • ciment
    • enduit
  • Décompte des œuvres
    • étudiées 5

Documents d'archives

  • Sans date
  • 1853-1902
  • 1942

Bibliographie

  • 1970
  • 2007
  • 2017

Périodiques

  • 1991

Documents multimédia

  • 19/09/2015
  • Sans date
Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Communauté de communes Conflent Canigó
(c) Inventaire général Région Occitanie