Dossier d’œuvre architecture IA66003703 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Maison-ferme Pidell
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Communauté de communes Conflent Canigó
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Conflent-Canigou
  • Commune Casteil
  • Adresse 9 Rue du Canigou
  • Cadastre 1810 B1 211 Corps de ferme et patus ; 1810 B1 212 Jardin ; 2022 0B 18

Cette ancienne maison-ferme est au moins existante depuis 1810, comme l’atteste la projection du corps de bâtiment sur le cadastre napoléonien. En 2002, la commune de Casteil se propose de l’acquérir, en prévoyant sa restauration au titre de la « préservation du patrimoine rural local et de sa valorisation ». Toutefois, le financement pour l’acquisition et la restauration de cette bâtisse ne pouvant être supporté par la commune seule, la maison-ferme est restée propriété de la famille [A.C : Achat maison Pidell. 2002].

La maison Pidell est actuellement intégrée dans la liste des éléments du patrimoine bâti ou paysager à protéger, conserver, mettre en valeur ou requalifier du PLUi valant SCoT Communauté de communes Conflent Canigó. Elle jouxte une récente habitation construite sur la propriété et une partie du terrain cadastré 0B 615.

  • Période(s)
    • Principale : limite 18e siècle 19e siècle , (incertitude)

De plan irrégulier, l’édifice est une maison-ferme composée d’un corps de logis principal avec une grange accolée au nord, développés en bordure d’un espace ouvert utilisé au 19e siècle en tant que patus (pacage du bétail) et jardin. La partie destinée à l’habitation a une toiture à double pente en tuiles canal et une cheminée partiellement détruite. Elle est développée sur un rez-de-chaussée utilisé en tant que remise agricole, ouvert au sud par une petite porte en bois. L’ouverture sud-ouest est fermée par un portillon en bois. Cet espace est en très mauvais état et menace ruine. L’étage supérieur accessible depuis la rue du Canigou par un escalier à trois marches, concentre les espaces domestiques (salle commune, chambres). La face principale est constituée d’une brane, formée d’une terrasse à garde-corps en fonte protégée par une couverture, renforcée par des piliers quadrangulaires en maçonnerie apparente ou en bois brut édifiés en applique. Les tuiles canal de la toiture ont un voligeage reposant sur des chevrons, eux-mêmes soutenus par des pannes. Tout cet ensemble est en bois, à l’exception de deux piliers de section carrée en béton, intégrés sur les bas-côtés afin de renforcer la structure. Le niveau supérieur comprend deux travées de baies plus ou moins ordonnancées, dont une porte latérale à panneaux, une baie à cadre de charpente en bois fermée par un contrevent et deux fenêtres supérieures vitrées à petits bois. Contrairement aux autres façades maçonnées en pierres apparentes (gneiss, granit et schiste), la méridionale est couverte à l’étage d’un enduit épais de chaux mêlé à du ciment.

En façade ouest, la maçonnerie a été reprise postérieurement, avec la restructuration du soubassement et la présence d’un mur en briques non achevé. Aussi, le parement est à joints grossiers avec inclusion de brisures de terre cuite. Un pilier de soutien à l’étage de section carré et certainement d’origine, est placé entre deux ouvertures également remaniées.

En dehors du corps d’habitation principal, la grange agricole bâtie en pente et située en adossement au nord autour de la cour, est terminée par une toiture à double pente à charpente apparente (pannes débordantes) et une couverture en tôles. Des trous de boulins sont visibles en face nord, dans une maçonnerie formée d’un ancien hourdage à base de terre. Le mur a toutefois été repris, comme l’atteste la différence de traitement des joints et l’utilisation des moellons. Le chaînage d’angle nord-est est en pierres de pays équarries. Il forme un piédroit latéral délimitant une entrée, colmatée par des éléments rudimentaires (barrière tôlée, baignoire). L’accès principal à la grange s’effectue en partie nord-ouest de l’édifice, à partir d’une large ouverture autrefois fermée par un portail à lames verticales en bois (vestiges). Celle-ci est séparée du fenil par un planchers en bois où subsiste de la paille. Un contrevent en bois plein fermant l’étage du foin est encore existant. Enfin, la végétation ayant repris le dessus sur le bâti, l’analyse des différents espaces agricoles et domestiques est complexe. Il subsiste sur la propriété plusieurs auges pour le petit bétail (cochon, chèvre, etc.).

  • Murs
    • granite moellon
    • granite galet
    • gneiss moellon
    • gneiss galet
    • schiste moellon
    • marbre moellon
  • Toits
    tuile creuse, tôle ondulée
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit
  • Typologies
  • État de conservation
    mauvais état
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à étudier
  • Éléments remarquables
    ensemble agricole
  • Sites de protection
    parc naturel national

Documents d'archives

  • 2002
  • Sans date
Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Communauté de communes Conflent Canigó
(c) Inventaire général Région Occitanie
Articulation des dossiers